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 New place, same sensation


 :: South

Joakim Eriksson
Joakim Eriksson
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Ancien métier : Pilote dans l'armée canadienne
Occupation : Garde de la petite porte du Sud à la Colonie, en attendant d'obtenir la confiance des autres
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Lieu de naissance : Göteborg, Suède

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04.05.23 15:51
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 @Max Stål & @Florencia A. Mendès & Joakim Eriksson
 
Il y avait cette lueur nouvelle dans les yeux de Joakim. Attentif sur ces nouveaux remparts, à guetter un danger nouveau, différent de celui de la base de Kelowna. Un nouveau départ. D'autres horizons, d'autres défis, d'autres dangers. Ca faisait du bien de retrouver ce qu'il avait toujours connu : le monde militaire. Droit. Fier. Ordonné. Ici, tout le monde savait ce qu'il avait à faire et filait droit. De quoi plaire à l'ancien pilote.

Sauf qu'il restait toujours cette ombre au tableau : les autres. Qui étaient tous ces gens, que voulait cette Colonie, pourquoi accueillir tout le monde, leur offrir un foyer, de quoi vivre, sans rien attendre en retour ? Un système bien rôdé, des rouages bien huilés, et pourtant, Joakim ne manquait pas les chuchotements parmi ses camarades, les bruits qui couraient et les mauvais pressentiments. Ils étaient bien ici, certes, mais il fallait se méfier. Comme toujours, comme à Kelowna. Se méfier des autres, ne compter que sur soi-même. Sa famille, ses proches, personne d'autre.

Il posa d'ailleurs un regard sur ses deux comparses de vie et aujourd'hui colocataires. Max et Flo. Flo et Max. Toujours là, quoi qu'il arrive. Les bottes bien ancrées dans la réalité, à accepter cette nouvelle vie tout en ouvrant l'œil. Comme le suédois. Pas question de se faire doubler, pas cette fois.

La Colonie avait bien vu en eux un avantage. Trois militaires, largement formés, dociles, prêts à se battre, pour eux. De quoi faire saliver, oui. Sûrement la raison de leur présence sur ce rempart, alors que les nouvelles recrues sans expérience se retrouvaient généralement au sol à suivre les autres. Le trio avait eu droit à une mise au point de quelques jours, de quoi comprendre le système et se faire évaluer. Visiblement, ils avaient convenu. Mais Joakim n'était pas dupe, il remarquait bien que les trois oisillons n'avaient pas encore été lâchés en plein vol. Les regards en biais et la venue régulière des supérieurs lui prouvaient bien que la période d'essai n'était pas encore terminée. Leur donner un accès privilégié aux remparts pour leur donner la confiance, les surveiller régulièrement pour ne pas qu'ils en prennent trop. Un classique. Mais Joakim jouait le jeu, se tenait à carreau pour faire bonne impression. Se faire accepter était important pour que sa famille entière puisse vivre en toute quiétude.

Il soupira, le pilote, avant de laisser retomber son regard vers le devant des remparts avant de s'adresser à ses deux amies. - J'ai une impression de déjà vu, je sais pas vous ? Les tours de garde, la hiérarchie bien présente, des règles strictes, il ne manquait qu'une arène pour se sentir au Coliseum. - Ici on respire l'air frais et y'a assez de monde pour renverser trois Mansfield mais… J'sais pas quoi en penser…
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Max Stål
Max Stål
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08.05.23 12:29
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   Flo & Jojo



Dans le champs abandonné depuis trois ans avaient poussé sans contrainte milles herbes folles. Pas de tracteurs pour retourner la terre, labourer, moissonner. Pas de produits chimiques, pas d’engrais. Il n’y avait rien que la nature pour reprendre vie, grandir. Exaltée.
Il y avait des plantes communes et des fleurs qui l’étaient tout autant. Jolies petites clochettes aux couleurs variables. Ouvertes au matin, mortes au crépuscule. De minuscules insectes volaient paresseusement entre deux tiges courbées par la brise dans un ballet bourdonnant. Parfois, entre deux talus, on entendait le piaillement d’un nid occupé. Longeant les allées, un campanule passait d’une allure chaloupée, levant parfois la tête pour s’assurer que nul prédateur le surveillait depuis les hauteurs. Mais dans le ciel ne brillait qu’un soleil insolant. Maudit printemps.  

Le mort passait entre les herbes folles, traçant derrière lui un chemin hésitant. Un peu à droite, un peu à gauche. Une démarche d’ivrogne, trébuchant sur le moindre cailloux, la plus petite motte de terre. Le trépas ne l’avait pas cueilli depuis longtemps. Ses yeux opaques avaient presque encore la lueur de vie d’autrefois. Sa peau avait perdu le rose  mais pas encore gagné le gris des cadavres. Les vêtements eux, étaient trempés, marqués par le sable la plage où il avait du y passer. Son ventre était ouvert en une plaie béante, preuve qu’il avait sans doute été largement dévoré avant de se réveiller. De ses viscères, ou plutôt de ce qui en restait, on distinguait massivement les intestins qui pendaient comme des rubans suintants. Les côtes en plastron ne retenaient plus leur contenu qui tombait progressivement à mesure que les chaires pourrissaient. Il laissait donc dans son sillage des restes putrides pour satisfaire les mouches voraces qui le suivaient à la trace. Pathétiquement grotesque. Petit Poucet en hécatombe. Vive la fin du monde.

Ce genre de tableau en arrière plan, observé à travers la lunette de son fusil, Max avait pu en voir des centaines. C’était la toile de fond de son univers, de ses été comme de ses hivers. Le paysage n’était certes plus tout à fait le même, mais l’idée de la mise en scène restait inchangée. Une muraille, des tours de garde, un foyer à protéger. Une impression de déjà-vu comme disait Joakim à ses côtés. Il n’avait pas tord. Les règles, la hiérarchie militaire, le fonctionnement, tout la ramenait des années en arrière lorsqu’elle était caporal dans l’armée. Et pourtant.

Tout . Était . Différent.

Le monde n’était plus le même. Les ennemis aussi. Il n’y avait plus de nations à affronter, juste des rôdeurs à tenir à l’écart et des survivants à discipliner. Il n’y avait plus de normes, plus de sociétés et au diable les groupes qui pensaient pouvoir maintenir un semblant de normalité ! Ces hypocrites se cachaient derrière des lois sans raison d’être. Il fallait évoluer sous peine de disparaître ! Mais pourtant, Max ne s’y trompait pas. Elle n’était pas dupe : sous les règles strictes et la hiérarchie sociale se cachait toujours la barbarie brute de l’humanité prête à se dévoiler.

Ainsi, Max n’aimait pas la Colonie. Elle n’aimait pas leurs codes qui lui semblaient n’être qu’une façade. Elle n’aimait pas cette surveillance accrue qu’ils subissaient. Elle n’aimait pas avoir à prouver quoi que ce soit. Mais puisqu’ils le demandaient, elle n’allait pas les décevoir. Retourner à la case départ, en bas de l’échelle, ne l’amusait guère, pourtant, c’était un mal pour une victoire. Ils verraient.

Kelowna ne lui manquait pas. C’était un endroit comme un autre qui ne lui importait en rien. Seule l’arène était de ses regrets. L’arène, sa violence vivante et le sang bouillant qui l’avait vu naître une seconde fois. Elle était parvenue à se faire un nom au Coliseum. Elle en était devenue la championne. Elle recommencerait.

Dans un premier temps, elle observait, obéissant pour la forme, donnant de sa personne sans demi-mesure. Jouer un rôle n’était pas pour elle mais elle s’y adonnait malgré tout, consciente de ce que ça pouvait lui rapporter. Elle avait été à bonne école, instruite par la meilleure des professeurs. Montre leur...

Le mort avait quitté son champ de vision pour entrer dans un sous-bois. Max baissa son arme, fixant immobile l’immensité d’un paysage en nouveauté. Elle savait très bien quoi en penser, mais son avis elle ne pouvait pas le formuler. Pas ici en tout cas. Pas là où on pouvait l’entendre parler. Les murailles avaient des oreilles et elle n’avait confiance en personne, sinon quelques uns dont les deux qui l’accompagnaient.

« J’pense que ça fait longtemps qu’ils sont derrières ces murailles... » dit-elle pourtant au bout d’un moment. A trop rester dans son confort, on oublie le danger de l’extérieur. On le redoute oui, mais sans plus avoir la force de l’affronter. Il fallait donc attendre, trouver le moment pour frapper. La Colonie avait-elle conscience d’avoir fait entrer le loup dans la bergerie ?

Ou bien était-ce eux, les brebis ?

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Florencia A. Mendès
Florencia A. Mendès
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01.06.23 13:51
New place, same sensationJojo/ Max/ Florencia  Tout semblait se passer à merveille pour les rescapés du Colisée, loin des échos des combats sanglants dans une arène échaudée, loin de l'odeur du sang et de la chair qui avaient aidé à survivre, ramenant l'homme à l'état de bête. Une certaine quiétude émanait des lieux, l'enceinte protectrice scindait un havre de quasi-tranquillité à la désolation de la civilisation humaine qui avait périclité en un instant. L'ordre semblait régner, dicter par un habile groupe gouvernant et partageant les divers secteurs d'activités, travail essentiel au maintient d'un semblant de société. Rien ne semblait pouvoir entacher ce tableau idyllique, mais, toute bonne chose à toujours son prix, dans l'ancien monde comme le nouveau et ça, Florencia ne le savait que trop bien, à force de désillusions et déconvenues. La militaire à la longue crinière aux reflets ébènes était pourtant la moins pessimiste du trio d'anciens éclaireurs de la base militaire de Kelowna, même si elle était loin d'être naïve.

Du haut des remparts de la porte sud, se sachant observé, le sergent Mendès, bardé de son treillis et de son gilet qu'elle n'avait pas souhaité remplacer, observait la plaine lui faisant face, le regard perdu dans le vague. Des silhouettes déambulant çà et là, perdues et sans but précis, mais pas de quoi en faire une menace, plutôt un quotidien presque agréable par temps d'exploration. Fichée entre les lèvres rosées de la portoricaine, une cigarette se consumant, volutes grisâtres s'éparpillant aux vents. Un plaisir rare qu'elle s'accordât de temps à autre quand la situation le permettait, et dans un geste de partage, la corneille tendit le paquet à Max tout d'abord pour ensuite le passer à Joakim.

La marines n'avait sans doute plus de famille aujourd'hui, comme bon nombre de survivants, mais elle en avait trouvé une et particulièrement avec ces deux acolytes. La peine qui pouvait étreindre son coeur concernant cette solitude pesante était fortement atténuée par leurs présences, une raison de continuer le combat, un but, un chemin à parcourir sans égoïsme aucun. Adossée à la balustrade en hauteur de l'enceinte, son fusil qu'elle eut conservé à grand renfort de revendications contre sa poitrine, la latine tendit une oreille aux paroles de Joakim pour ensuite écouter Max à son tour. Ils semblaient partagés, inquiets sans trop le manifester, la méfiance était perceptible, et ils avaient entièrement raison sur le sujet.

- C'est un colisée 2.0 je dirai, sans toutes les saloperies qu'on pouvait faire là-bas et ce n'est pas plus mal. Ils sont organisés, bien équipé, strictes sans être des tyrans, je dirai qu'ils sont prudents et cela me semble parfaitement légitime. Mais c'est trop tôt pour avoir un avis défini, ils se méfient de nous c'est évident ...

Florencia retira le magasin de son fusil d'une main avec un doigté presque exemplaire avant de présenter la partie où les munitions étaient visibles à ses camarades.

- Des balles à blanc, logique non ? Ils ne seraient pas assez stupide pour donner de quoi renverser l'ordre établi à peine arrivé.

La corneille laissa visible encore quelques instants le magasin avant de l'introduire à nouveau dans son arme, son visage semblait se marquer d'une interrogation qu'elle ne tarda pas à partager avec les deux autres oiseaux de nuit.

- Une chose me chiffonne pourtant, cette disposition défensive, les différentes unités que j'ai pu observer, cela m'est familier, cela me fait penser à un supérieur avec qui j'ai servi dans les derniers moments du Corps des Marines ...

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Joakim Eriksson
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27.07.23 13:43
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@Max Stål & @Florencia A. Mendès & Joakim Eriksson
 
Des corps déambulaient devant les portes, éparses et sans le moindre signe de danger. Comme des ivrognes, certes. Mais tout le monde le savait aujourd'hui, un virulent seul ne représentait aucun danger, un groupe en revanche… Mais là n'était pas la question aujourd'hui. Le trio regardait les corps se mouvoir sans réagir. Pas de quoi gaspiller des munitions. Telles étaient les consignes. A Kelowna, ils n'auraient pas hésité, pour ne rien risquer. Mais cette fois-ci, Joakim se contenta de les suivre du regard. Bon toutou Eriksson, encore une fois. A courber l'échine pour leur prouver son obéissance et vite oublier qu'autrefois, il était quelqu'un. Joakim Eriksson. Champion de l'arène, bourreau des cœurs et menace réelle. Aujourd'hui… Il n'était qu'un autre de ces mecs avec une arme, malgré son passé de militaire.

Il soupira alors que Max répondait à sa remarque et accepta la cigarette tendue par Florencia. Bien vite, il fouilla dans sa poche pour dénicher son briquet qui ne lui procura qu'un pincement au cœur. Foutu passé, foutus sentiments. Cadeau de Caroline lors d'une de leur sortie. Il soupira une seconde fois et se contenta de se dépêcher d'allumer sa cigarette avant de fourrer ce satané briquet à sa place initiale. Caroline faisait partie du passé et n'avait plus aucune place dans le présent. Aucune. Elle avait choisi son destin, il avait scellé le sien. Un futur sans elle.

C'est Florencia qui reprenait la parole qui le tira de ses pensées. Comme eux, elle se méfiait, mais restait plus optimiste que ses deux acolytes. Il fallait bien le dire, son caractère plus positif aidait et Joakim avait toujours admiré cette qualité chez elle. Il releva toutefois les yeux vers elle alors qu'elle sortait le magasin de son arme. Des balles à blanc. Logique selon elle. Ou un test selon l'ancien pilote. Mais il se garda de le faire remarquer. Puis vint le temps des confidences de la part de la Corneille, provoquant un froncement de sourcils chez le suédois. - Tu penses qu'il aurait survécu ? Un ancien commandant pouvait être une bonne chose comme une mauvaise. Tout dépendait du bonhomme…

Deux hommes passèrent proche d'eux et Joakim retrouva la vue du paysage devant eux. Sur ses gardes toujours. Et lorsqu'ils furent loin, il se rapprocha de ses deux camarades. - Notre temps de garde se termine bientôt, on se fait une virée dans la Colonie pour observer un peu plus en détails ? J'vous avoue que j'ai pas encore bien pris le temps de faire un tour d'horizon et à mon avis, on a de quoi faire…
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Max Stål
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15.08.23 11:05
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   Prénom & Prénom



La lumière chaude de cette fin d’après-midi caressait sa joue droite. Une sensation piquante à laisser une marque ; un peu comme après une gifle brûlante. Le printemps s’écoulait comme le vent entre les herbes folles, et bientôt viendrait un nouvel été aux allures marines. Max n’aimait pas la plage, pas plus que la mer et les cris ridicules de ses oiseaux voltigeurs. Elle n’aimait que le sable du désert, celui qui mord et aveugle. Elle ne s’enivrait qu’à respirer celui de l’arène. Une inspiration avide qui apporte les effluves du sang coulé. Un Colisée 2.0 sans les saloperies qu’on y faisait voila ce que disait Flo.
Mais à elle pourtant, ça lui manquait. L’excitation du combat, le bouillonnement dans les veines et les fourmis dans les doigts à réclamer le choc. Les pieds qui martèlent le bois des tribunes, les cris scandés par la foule. La rage du combat, l’acharnement des coups portés, la violence sublime, la seconde décisive qui apporte la victoire. Et la toute puissance que ça vous donnait. Le meilleur des shoots. La plus savoureuse des drogues. Une saloperie oui… mais grandiose !
Max s’était abreuvée à cette fontaine, et aujourd’hui elle se trouvait assoiffée. Le retour à la routine, des petits tours de garde, le fusil chargé à vide pour donner le change, des tâches de bizuth pour lesquelles elle avait passé l’âge, tout ça la rendait folle. Elle n’était pas faite pour ça. Elle était de ceux taillés pour la guerre et le combat. Mais où était la guerre ici ? Où était cette déesse aux dents longues ? Bien cachée au chaud derrière ses hautes murailles et ses codes rythmés ? Où avait-elle posé ses bagages ?

Les muscles de la mâchoire tendue, Max porta la cigarette qui brûlait entre ses doigts jusqu’à ses lèvres pincées. Le goût amer du tabac sec lui racla la gorge jusqu’aux poumons, mordant la chaire avec une délicieuse perfidie. Elle garda la fumée longtemps à l’intérieur, coupant sa respiration comme pour faire revenir le calme dans ses nerfs tendus, puis elle souffla longuement, la bouche tordue dans une expression difficile à lire. Tout en écoutant sa camarade parler de ses soupçons quant à la présence d’un ancien supérieur, elle ne quittait pas des yeux le paysage qui s’étendait à leurs pieds, détaillant chaque silhouette qui y défilait pour en évaluer la menace. Autrefois, elle s’amusait à les dégommer, un par un, depuis la vigie du Colisée. Un passe temps comme un autre dans ce monde ci. Mais les ordres n’étaient plus les mêmes, les loisirs non plus. Alors, au lieu de lui exploser le crâne et de faire gicler sa cervelle, elle se contenta de regarder passer au loin un mort à la démarche lourde. Un ancien touriste certainement, car il portait encore une chemise aux motifs hawaïens d’un mauvais goût certain et un bermuda assorti ainsi qu’un chapeau à la couleur défraîchie. Mais qui donc part en vacances en pleine épidémie mondiale ? Un idiot sans doute, ou alors un de ses hommes si sûr de lui qu’il se pensait au dessus de tout. Pas étonnant alors de le voir ainsi déambuler dans les hautes herbes la gueule ouverte pendant qu’eux, les soldats, les combattants, restaient à veiller sur le monde. Eux méritaient leur place. Seuls les forts pourraient prétendre à régner sur cette Terre.

« C’est une bonne idée… » dit-elle en écrasant le mégot de sa cigarette contre la rambarde avant de l’envoyer voler d’une pichenette de l’autre côté du rempart. « Il faut qu’on sache où est-ce qu’on a mis les pieds… et ça nous permettra aussi de confirmer ou non ton hypothèse... » ajouta la tireuse en croisant le regard de Florencia. Ils devaient savoir à qui ou à quoi ils avaient affaire.

Plus tard, une fois leur service terminé, les trois comparses purent mettre leurs projets à exécution et s’offrir comme Joakim l’avait suggéré, une petite virée dans leur nouveau lieu de vie.
Si Max émettait toujours des doutes sur cette communauté qui à son sens cachait encore bien des secrets, elle devait reconnaître que le lieu où ils s’étaient établis ne manquaient pas d’atouts ni de charme. Des espaces verts et boisés, des habitations spacieuses et des équipements bien entretenus. Ça avait de quoi convaincre n’importe quel survivant qu’il s’agissait du paradis en plein enfer. Mais justement, cette belle façade laissait supposer que quelque chose ne tournait pas rond et que sous la surface, d’autres machinations se tramaient. C’était peut être de la parano, mais son expérience lui avait appris qu’on ne perdait rien à se montrer prudent.

L’après-midi touchait désormais à sa fin et de grandes ombres s’étiraient dans l’ultime caresse du soleil. La lumière était chatoyante et la température plus douce que d’ordinaire. Le temps parfait pour une petite balade après une journée de travail.

« Ce supérieur dont tu parlais… quel genre d’homme était-ce ? » demanda Max à son amie alors que le trio avançait dans les allées de la Colonie.


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