date de naissance & âge: 21 Décembre 1979 (40 ans)lieu de naissance: Réserve de Kánesatake, commune d'Oka, Québecstatut civil: Marié à Thalya Torres (scénario), futur papamétier: Agent de protection et de conservation de la faune et patrouilleur de parc (garde forestier).occupation: Soigneur aux écuries de la Colonielieu de résidence:Quartier Est particularités: Son nom de famille "Ta'rahi:on" se prononce "Ta-la-i-on" ○ Très grand (1m93) il est d'une carrure impressionnante, entretenue par une vie "à la dure" ○ Ayant vécu presque toute sa vie en extérieur, il s'est endurci avec le temps. D'une constitution solide, il est rarement malade. Très résistant au froid, il est habitué à supporter des conditions de vie extrêmes et sait s'adapter à des situations très rudes ○ Il porte de nombreux tatouages, la plupart marquent des souvenirs importants ○ Ses cheveux n'ont pas vu une paire de ciseaux depuis le début de l'infection ○ Suite à une rencontre malencontreuse avec un puma, il a une cicatrice sur l'arcade sourcilière gauche ○ Sa stature autant que son air hirsute peuvent impressionner les autres, encore plus lorsqu'il porte une fourrure d'ours en travers des épaules. ○ C'est un sang mêlé, moitié blanc par son père, moitié mohawk par sa mère. Il parle couramment l'anglais, le français et le mohawk, et maîtrise aussi plus ou moins quelques autres langues autochtones (comme le cree, le blackfoot et l'okanagan) ○ Depuis son adolescence et son premier visionnage du film Easy Rider, il adore les vieilles motos et possède même une 48 Springer que Thalya tente de remettre en état [La moto a été abandonnée à Kelowna, rip] ○ Très bricoleur, il a en partie retapé le chalet dans lequel ils vivaient à Kelowna ○ C'est un bon cuisinier qui sait faire feu de tout bois, ce qui est bien pratique par les temps qui courent ○ Mélomane à ses heures, c'est un fan de blues et de vieux rock. Il a apprit la guitare en autodidacte et se débrouille aussi à la basse et à l'harmonica (long sujet de conflit avec sa compagne) ○ Il pratiquait également l'escalade depuis des années.caractère: D'un naturel calme, posé et réfléchi, Khaaleb peut donner l'impression d'être taciturne et renfermé. Sa carrure d'ours des bois et sa mine renfrognée naturelle n'aident pas à lui donner l'air affable. C'est pourtant quelqu'un de profondément bon et généreux, capable de tout donner pour les autres. S'il n'est pas à l'aise dans la foule et préférera la solitude et la quiétude de la nature, il aime malgré tout être entouré d'amis proches. Bien qu'il sache vivre à la dure sans jamais se plaindre, c'est un bon vivant qui partagera toujours ce qu'il possède (aussi bien matériellement qu'intellectuellement). Travailleur acharné et obstiné, il ne ménagera jamais sa peine pour peu que ça serve à autrui. Difficilement déridable, surtout depuis le début de l'épidémie, il peut parfois surprendre par un rire franc, tonitruant et communicatif. Observateur, il parle peu mais rarement inutilement, écoutant toujours son instinct. Proche de la nature, de tout ce qui y vit et pousse, il lui arrive de se décourager face au genre humain même s'il tente dernièrement de se montrer plus positif. Son bon cœur peut lui jouer des tours, surtout lorsqu'on le culpabilise. Il a surtout peur de décevoir ses proches et de perdre leur estime ce qui le rend sensible à la critique. Bien qu'il faille se lever tôt pour l'énerver, c'est toutefois quelque chose à éviter. Lorsqu'il sort de ses gonds, il est inarrêtable. Descendant de grands guerriers, il a hérité de leur combativité et de leur courage. S'il vit mal cette bestialité qui s'exprime parfois à travers ses gestes, il n'a pas peur de se battre pour sauver sa peau et plus encore celle de ses proches, quitte à tuer (un acte qui le ronge toujours mais qu'il sait parfois inévitable). Naturellement pacifique, et surtout idéaliste, il accorde vite sa confiance et souffre de voir les pires penchants de l'humanité exacerbés par l'apocalypse. Loyal au possible, on pourra toujours compter sur lui et sur son intégrité.
autres points importants: ○ Khaaleb naît et grandit dans la réserve de Kánesatake. Par sa mère, il est moitié mohawk (une des nations iroquoises). Issu d'une nation de tradition matrilinéaire, il porte le nom de famille de sa mère ("Ta'rahi:on", que l'on prononce "Ta-la-i-on") et non de son père. Traditionnellement, les enfants nés dans la communauté de Kanesatake reçoivent à la naissance deux prénoms : Un prénom anglais et un prénom mohawk issu de la liste du clan familial choisi pour eux par les matriarches et qui est "offert" à la famille de l'enfant. Le prénom mohawk ne peut être porté par deux personnes du clan en même temps. "Khaaleb" est donc son prénom anglais, choisi par son père, alors que son prénom mohawk (essentiellement utilisé par sa famille maternelle) est "Ohkwo:rio:wise". Toute sa vie, Khaaleb subit son statut de métis. En 1984, alors qu'il a à peine 5 ans, le conseil de bande de la réserve vote l'exclusion des couples mixtes de Kanesatake. Les parents du jeune garçon, dont les relations s'étaient déjà lourdement dégradées, se séparent à ce moment là, la mère de Khaaleb refusant de quitter ses terres ancestrales. Khaaleb, ainsi que sa grande sœur Anàh:ia, resteront vivre avec leur mère, mais leur statut de sang-mêlé ne leur permettra jamais d'appartenir au registre de bande de Kanesatake. Ils grandissent malgré tout entourés par l'amour d'une famille maternelle soudée qui leur apprend les traditions mohawks et la culture si riche de leur nation. Dès l'enfance, Khaaleb sait tirer à l'arc, chasser et pister; pêcher, fabriquer des outils et vivre dans la nature qu'on lui apprend à comprendre et à respecter. Sa grand-mère lui enseignera également la médecine traditionnelle et l’initiera à la spiritualité autochtone. Son implication dans la vie de la communauté lui permettra de s'y faire une place, mais il souffrira toujours de la mise à l'écart dont il fait parfois l'objet à cause de son métissage.
○Son père quitte le Canada pour se remarier avec une américaine peu de temps après le divorce. De cette union naîtra Leïla, une petite sœur dont Khaaleb sera immédiatement très proche, malgré la distance géographique qui sépare la fratrie. Ils se retrouveront pour les vacances et les jours fériés que les deux aînés passent dans leur famille paternelle et développeront un lien fort qui ne disparu jamais. Lorsque, des années plus tard, Leïla présente à son grand-frère son nouveau compagnon -Terrence Byers- les deux hommes deviennent immédiatement amis. Une amitié que la naissance de Leslie (la fille de Leïla et Terry), puis le décès prématuré de sa sœur des suites d'une leucémie, renforcera encore. Terry est aux yeux de Khaaleb plus qu'un simple ami, c'est un frère. Le lien entre le garde forestier et sa nièce Leslie était très fort. Il l'aimait comme sa propre fille.
○ Écologiste convaincu, Khaaleb suivra après le lycée des études de biologie environnementale puis d'éco-biologie grâce à une bourse à l'université de Montréal. Préoccupé par ce monde moderne et par la folie du capitalisme mondial qui dilapide des réserves d'une planète de plus en plus fragile, il souhaite, comme beaucoup d'autres idéalistes de son âge, faire changer les choses. S'il est un étudiant appliqué et investi qui réussi tous ses examens par un travail acharné, il sera finalement déçu par le milieu de la recherche scientifique qui ne répond pas à ses rêves de sauver le monde. Lui qui espérait pouvoir faire changer les choses se retrouve principalement le cul derrière un ordinateur à saisir des données toute la journée. Cette perspective de passer le reste de sa vie dans un bureau lui est impossible et il quitte la fac avant la fin de sa dernière année d'étude pour finalement passer un DEP (diplôme d'étude professionnelle) à l'école de la Foresterie de la Tuque en Mauricie. Il travaillera plusieurs années comme agent de protection et de conservation de la faune pour le parc national de Mauricie. Durant cette période, il consolide sa formation par un diplôme de pompier forestier et de guide de survie en forêt. Cette reconversion le comble, car il a l'impression, même à petite échelle, d'éduquer les visiteurs du parc naturel au respect de leur environnement. Fort de cette expérience, il part ensuite travailler dans l'aire protégée de Graystokes, non loin de Kelowna et s'installe dans un chalet perdu dans les bois qu'il aménage et retape.
○ Lorsque l'épidémie commença à se rependre, et contre l'avis de son ami Terry qui était venu se réfugier chez lui avec sa nièce, il décida de partir vers l'Est pour la réserve de Kánesatake afin de sauver ce qui restait des siens. Ce long périple durera plus d'un an et sera un cuisant échec. A son arrivée, seuls des cadavres l'attendaient. Il reviendra à Kelowna en février 2019, espérant pouvoir retrouver Terry et Leslie encore en vie. Pendant son aller-retour, il fera la rencontre d'une femme, Thalya, qui changera à jamais sa vie.
○De retour à Kelowna, il retrouve Terry et Leslie, mais cette dernière meurt dans des circonstances tragiques ce qui le dévaste et fragilise sa relation avec son frère. Quittant l'hôpital où ils vivaient avec eux, il retourne vivre dans son ancien chalet qu'il retape. A la suite d'une altercation avec des Protectors, il fait l'objet d'un chantage de la part de Seth mais y mettra fin après la bataille d'Highgate où il décide de se ranger du côté des rebelles.
○En février 2020, Terry disparait dans une avalanche. Khaaleb est dévasté, mais doit tenir bond. Thalya, enceinte de jumeaux, a besoin de lui.
○En Mars 2020, lui et Thalya quittent tout dans la précipitation pour partir en exode avec le reste de leurs amis. Si quitter le chalet et leur vie là bas lui brise le coeur, il sait que c'est pour le mieux. Il aspire toutefois à une vie en dehors de la Colonie, mais ça ne se fera qu'après l'accouchement prévu pour mai 2020. | |