Finding you back
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 Finding you back


 :: East

Lucy Murphy
Lucy Murphy
Admin

à propos
sac à dos
Finding you back  Z7ok

Ancien métier : Etudiante en multimédia
Occupation : S'occupe des animaux de la Colonie
Statut civil : Célibataire
Lieu de naissance : Chicago

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Messages : 506
Inscription : 17/02/2019
Pseudo : FeuilleDeCarotte
Autres visages : Noah Lewis & Elijah A. Kinsley & Joakim Eriksson
Crédits : FDC (vava), gifs de Cali et FDC
Présence : Présente mais avec un rythme de mamie
Disponibilité : 2/3
Célébrité : Zendaya Coleman

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Survie
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04.05.23 13:55
Finding you back

 @Ferghus Rhodes & Lucy Murphy

 
Elle réapprend à sourire, Lucy. De ce sourire qui prend aux tripes, étire le visage et donne envie de plus, toujours plus. La joie, le bonheur, la sérénité. Ce petit instant où on oublie tout, jusqu'à ces douleurs qui nous bouffent depuis tant de temps.

C'est la joie au cœur que Lucy retrouve une envie de se battre dans ce monde, dans ce nouveau lieu. En sécurité. Des palissades si hautes que le plus virulent des virulents n'y arriverait pas. Des champs si grands qu'elle peut courir, s'ébattre et rire à en avoir mal aux côtes. Des habits, de la nourriture, un travail, tout ce qu'elle demandait pour retrouver un semblant de vie normale. La mort si loin, la vie si près. Enfin. Si loin les peurs de l'entraînement avec Ben et Suzy. Si loin l'angoisse des portes qui s'ouvrent à chaque personne rentrant de sortie. Si loin l'ennui,  l'enfermement, tout. Ici, elle peut vivre, pour de vrai.

Il reste pourtant une ombre dans son tableau de bonheur. Ferghus. Retrouvé à leur arrivée, une Suzy en folie pour l'attraper entre ses bras. Et Lucy. Sur le bas côté. A peine un regard, à peine un signe. Parce que c'était pas le bon moment, c'est certain. Parce que la vision de Suzy était sûrement plus intéressante, ça colle bien. Mais ça fait mal aussi. Un peu. Beaucoup. L'impression d'être rien. Son Gugus, son ami. Qu'elle aimait comme un frère, là-bas, à l'aéroport. Une vie en arrière.

La main tape timidement contre la porte de la maison de Ferghus. Parce que c'est là que ses pieds l'ont menée. Un panier à la main, plein de victuailles, cadeau d'arrivée de la Colonie. L'envie de le voir. Le besoin. S'assurer qu'il ne l'a pas oubliée. Lui. Un, deux, trois coups. Et elle attend, Lucy. Ecoute les sons à l'intérieur de la maison. Rien. Est-il seulement là ? Le Gugus perdu, elle l'a bien vu. Sûrement une grande part de sa raison ici aujourd'hui. L'inquiétude.

Ça bouge, ça trafique, derrière la porte, et Lucy attend. Sagement. Le cœur battant la chamade à la simple idée de le revoir. Pour de vrai. Lui qui est parti, du jour au lendemain, sans vraies explications, juste des mots, dans la bouche de sa sœur. C'est tout. Et puis le silence. Jusqu'à cette arrivée ici. Il était là, toujours aussi perdu, même bien plus. Elle l'avait vu, Lucy. Dans son regard, son attitude. Paumé le Rhodes. Complètement HS sur la route de la vie. Panne sèche.

Mais la porte finit par s'ouvrir, mettant fin aux pensées de la jeunette. Il est là. Pour de vrai. Et ça fait boum boum toujours plus fort. Son cœur qui parle à la place de ses lèvres pour le moment bien incapables de s'articuler. T'étais où ? Pourquoi t'es parti ? C'était bien loin d'ici… sans nous ? Mais rien. Parce qu'elle sait pas par où commencer. Parce qu'elle sait pas ce qu'elle veut lui demander. Parce qu'elle sait juste pas ce qu'elle doit en penser. Est-elle en colère ? Est-elle triste ? Est-elle blessée ? Peut-être un peu de tout à la fois. Peut-être un peu de rien aussi, là. - Salut…. Gugus… Et c'est tout ce qu'elle arrivera à prononcer pour l'instant. La main libre qui vient attraper ce collier qu'il lui a offert, l'autre qui lui tend le panier. C'est bizarre, non ?
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Ferghus Rhodes
Ferghus Rhodes
Krampus knows your fears

à propos
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Ancien métier : DJ, musicien et compositeur, il était aussi le futur héritier de l'entreprise du paternel en immobilier
Occupation : Il s'acharne à la tâche d'ouvrier polyvalent pour la Colonie pour oublier qu'il n'y a pas de place pour lui
Statut civil : Accroché maladivement à Susan comme à une raison sans que la raison ne puisse le raisonner, futur père de son enfant
Lieu de naissance : Vancouver, Canada

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Messages : 391
Inscription : 08/10/2020
Pseudo : Naly/Abyby
Autres visages : Cali racoon / Ruby kitten
Crédits : Naly (vavou) Naly (gifou)
Présence : Présente, mais un peu d'attente entre chaque réponse :(
Disponibilité : Indisponible
Célébrité : Theo James

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19.09.23 16:18
finding you back

  @Lucy Murphy

 


Les jointures en fêlures, l’esprit se fissure au rythme des percussions du crayon sur le carnet. Des vagues sans formes, des formes sans force. Le goût amer de l’autodestruction dans le tracé indélicat des traits laissés sans fin. Un visage. Noir. NOIR ET SOMBRE. L’OMBRE NEFASTE D’UNE ENTITÉ VORACE. VORACE. DEVORÉ. Miss White… MISS WHITE ?? La chance qu’elle y soit. Quelque part. La chance. Qu’elle y soit, parmi ces fantômes qui se prélassent dans le fou du regard. Dans le lac qui s’amplifie.

J’AI… MISS WHITE. J’AI ENCORE PLEURÉ AUJOURD’HUI.

Les doigts saignent. Les ongles s’ouvrent. La mine se plante dans la page au point de plier, de souffrir. Une silhouette sous ta plume, remplie à moitié. Au sommet. Un gribouillis. Reflet d’un monde hanté. D’une terre nouvelle. Maison. MAISON. REFUGE. FAUSSÉ. ETRANGERE. Tu y a pensé, Ferghus. Tu y as pensé au point d’en douter. De retourner le problème jusque sur l'oreiller. De ne savoir qu’en faire. Tu y penses encore. Beaucoup. Mais ça parait toujours… TOUJOURS. Le visage bruni d’un homme qui t’avait élevé. Déclin. Emportant Justice avec lui. DECLIN. Seth Mansfield. Père. Marcus. Sully, depuis la perte de son fils. Les noms qui fondent une liste. Une liste qui te piétine et continue de s'amplifier sans que tu ne puisses la détruire.

« Que ressentez-vous, Ferghus ? » Tes lèvres se serrent. Tes yeux se braquent. Devant toi, assise, dans le salon. Miss White. Son sourire éphémère. Ses boucles californiennes. Comme si rien n’était réel. Idylle. Le zéphyr sifflant dans la crinière, à bord du navire. Toi et Père. Père et toi. Vancouver. La pêche. Les virées. Le golf. La boxe. Les voyages d’affaire en classe business. Mère. Ses plantes. Sa serre. Le domaine. De tout ça, plus rien. Les Protectors. Mansfield. Un abri. Le chalet. Susan. Le lac. Skyler. DE TOUT CA. PLUS. RIEN.

« Rien… Rien… du tout. C’est comme si… le soleil frappait mon visage, mais que… je ne sentais rien. Ni la chaleur. Ni la lumière. » La voix berce et les yeux baignent à nouveau dans l’étendue grise sur la page blanche. Dehors, le vent. Dehors, le ciel. Dehors. Filtré, par la minceur des rideaux. Filtré, par l’utopie forgée de toutes pièces, que tu préfères comme ami. Les plaies mordues, gouttées, pour étancher le sang mêlé au bois du crayon. Tout autour, le soleil se joue de toi. En ombres chinoises contre les murs. Contre le bois. Oubliée, la guitare, derrière le fauteuil de Miss White. Oubliée, Susan. Oubliée en t’acharnant au travail. En redoublant d’efforts, d’échardes, de fatigue infligée pour mieux survivre en terre hostile. Au péril de ta santé, au profit de l'insomnie. Mais. MAIS. SI LOIN. TOUJOURS. Toujours… plus loin. Plus loin d’ici. Vers l’aile Nord. A l’ouest. En dehors. Rentrer tard. Partir tôt. S’enfermer ou s’enfuir.

S’ENFERMER OU BIEN S’ENFUIR.
S’ENFERMER OU BIEN MOURIR.

S’enfermer quand les coups pleuvent à la porte. S’enfuir quand Miss White se soustrait à l’espace qui se divise. Hallucinations gommées à l'unisson en un milliard de grain de poussières. Si épais qu’ils t’étouffent. RESPIRE. RESPIRE. Gorge nouée. Atrophié dans les artères. L’air s’immisce à peine. A PEINE.

S’enfuir.

Fuir comme instinct de survie. Fuir quand on ne peut plus se cacher. Tes semelles claquent, irrégulières, phalanges tachetées sur la poignée.

« Susan… » les lippes murmurent à la silhouette qui te fait face. Appellent. Réclament. La même chevelure mais des perles qui ne posent pas les mêmes questions et ne répondent pas les mêmes réponses. Qui desservent les mêmes silences. Les mots soufflés, les syllabes formant un surnom appartenant au passé. Combien le temps s’est effrité ? Combien d’heurts l'ont écrasé ? QUE. QUE RESTE-IL. D’ELLE. DE TOI. DE VOUS. Des miettes de papier, dans un fragment chancelant de souvenirs. Le collier effleuré, à fleur de peau, mémoire unique d’une époque achevée. Deux têtes surmenées. Paroi cloisonnée. Le tarmac abrasif. Brown embrasé. VAGUE. VIF. HOSTILE. « Lucy… » Voix hésitante, lourde, regard fuyant. Regard fuguant. Son minois aguerri, la rue, derrière. Le soleil. AUSSI.

Je… je ne ressens rien Miss White. Rien. Mais je préfère ne rien ressentir.

« Je… » Muet. Aveugle. Sourd. Etourdi, en apnée, en profondeur. Quelle supplique pourra t’éloigner de ce supplice ? ELLE. ELLE TE DÉTESTE. TOUS. ILS TE HAISSENT. TU LEUR FAIS PEUR. PITIÉ. MONSTRE. MONSTRE, FERGHUS. MONSTRE. Poitrine gorgée, battements aigus, le mariage parfait entre le vent et les toitures. Ce sont toutes ces sons-là que tu entends. Tu n’entends plus. Tu n'y crois pas. Les traits se tendent, paupières soumises, enveloppées sous les paumes bien trop fragiles. FUIR. NOIR. NOIR. NE PLUS. VOIR. La chemise de travers, tu oses enfin accrocher ses perles, dans le flou de tes larmes qui opèrent, sans que la raison ne coopère. « Ne sois pas en colère… Je t’en supplie… Ne sois pas en colère contre moi… » A l’intérieur, un feu sensoriel. A l’intérieur, les émotions se consument en laissant les cendres lassantes et lassées. Tes pas reculent, le corps s’écarte, juste de quoi la laisser entrer dans ton antre. Peu à peu, la peur reprend le pouvoir. Rejet. ABANDON. ABANDONNÉ. Enfant. Ferghus. Rien qu’un enfant écervelé.

Je préfère ne rien ressentir, Miss White... Rien du tout. Comme le néant d’un cosmos, ou les sonorités d’un espace.
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