Leif - They call me Mad
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 Leif - They call me Mad



Leif E. Madsen
Leif E. Madsen
The pain doesn't go away

à propos
sac à dos
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Ancien métier : Ouvrier d’abattoir / Pêcheur docker / Délinquant
Occupation : Chien de garde
Statut civil : Célibataire
Lieu de naissance : Oslo, Norvège

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Messages : 41
Inscription : 26/05/2023
Pseudo : Flapjack
Autres visages : /
Crédits : Prophetic Moses - Marvel gifs - Tumblr - Koala volant
Présence : Présent
Disponibilité : Bientôt
Célébrité : Boyd Holbrook

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Survie
Sac à dos:
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29.05.23 21:59


Leif Eirik Madsen
Ft Boyd Holbrook



Do It Yourself
date de naissance & âge: 11 septembre 1981 (bientôt 39 ans)
lieu de naissance : Oslo, Norvège
statut civil: Chien de garde, ou homme à tout faire, ça compte ?
métier: Rien de reluisant ni de permanent. Ouvrier d'abattoir, Pêcheur, Docker et finalement, Délinquant.
occupation: Chien de garde, ou homme à tout faire, ça compte ?
particularités: un accent texan alors qu'il n'est pas natif américain - un tatouage de Jolly Roger dans le cou (signe d'appartenance à son premier groupe, les Scavangers, un délire de Jackson, leur "chef", un ancien tatoueur qui voulait se la jouer pirate de l'apocalypse... Leif n'y a pas vu d'inconvénient.) - un fusil de chasse pourvu d'une lunette de précision et d'une baïonnette - une paire de lunettes de soleil qu'il a trouvé dans une station service qui constitue son tout premier pillage en dehors du nécessaire de survie - parle tout seul, parfois
pseudo: Flapjack âge: 31 ans et presque toutes mes dents pays: France crédit: Prophetic Moses. commentaires & suggestions: écrire ici. (facultatif) comment avez vous connu le forum ?:  Grâce à Eva Luisa qui elle-même s'est faite appâter par @Alex Lockwood  :hihi:  Autre chose à nous dire:  :hmhm:  



Leif parle Norvégien et Anglais. Il a perdu son accent norvégien au profit d'un accent texan, qu'il tient de son beau-père, quand il a appris la langue en venant aux Etats-Unis avec sa mère. - Il a grandit dans un contexte monoparental pas très tendre ni chaleureux, ce qui fait de lui quelqu'un d'assez décalé socialement. - Grossier, vulgaire Leif a tendance à ne pas travestir ses propos : les mots sortent comme ils lui viennent. Et il voit pas le problème. - Pas vraiment ingénieux, la technologie ne l'aime pas et c'est réciproque. Il est fait pour le travail manuel qui ne demande pas de réfléchir. - Peut se lancer dans un raid risqué seulement pour un paquet de clopes. - Voit et discute avec sa fille (ou plutôt sa conscience) qu'il présume morte. - Aime faire des puzzles, ça lui vide la tête (il en a passé du temps, dans la cage d'escaliers, gamin, à faire des puzzles en attendant que sa mère termine ses affaires avec ses différents mecs...)
Anecdotes
Caractère
Individualiste : Leif, il pense d'abord à sa gueule et il se soucie pas des conséquences sur les autres. Il fait ce qu'il faut pour survivre sans s'émouvoir du sort des autres. Et il comprend pas pourquoi c'est un problème. Son manque d'empathie, il n'est pas récent, il s'est forgé assez tôt, sans doute pour mieux grandir avec une mère abusive.

Asocial : C'était pas des violences physiques, mais c'était des violences quand même, pour un gamin. Et un contexte familial abusif, ça laisse des traces. Aussi bien enfant qu'adulte, Leif ne trouvait pas sa place avec les autres. Plutôt solitaire, la seule femme avec qui il aurait pu construire quelque chose, il n'a pas été la pour la soutenir quand elle en avait besoin. Ses relations avec les autres sont superficielles. Il ne tient pas trop de conversations et s'il ne fait pas preuve d'une honnêteté radicale qui déstabilise, alors il détourne la vérité. Incapable de simplement s'en remettre aux autres et à leur bon vouloir, il rejette toute forme d'autorité.

Intimidant et manipulateur : S'il veut que les choses soient faites, il ne s'emmerde pas à palabrer indéfiniment. Il aura tendance à menacer ou jouer de manipulation ou d'intimidation pour obtenir ce qu'il veut.

Agressif : Quand on touche une corde sensible, il explose et se montre facilement violent physiquement ou verbalement. Sans remords ni regrets.

Résilient : Il résiste à tout, le Leif, à croire que, lorsque la vie lui roule dessus, il en redemande. Il encaisse les chocs et les coups durs comme si ça ne brisait rien chez lui, ni à l'extérieur, ni à l'intérieur. Alors ça en fait une sacrée plaie, dans les bastons... Mais bon, même s'il n'en dit rien, les apparences sont parfois trompeuses, et les choses sont un peu plus compliquées que ça.

Chanceux : Le revers de la médaille pour avoir vécu dans la médiocrité et la poisse toute sa vie d'avant.

Opportuniste : Leif fait ce qu'il faut pour survivre et saisit chaque opportunité sans trop se poser de questions quant à la moralité, du moment que ça lui profite à lui.

Intrépide : Il s'épanouit enfin, dans ce monde, il a enfin trouvé en quoi il était doué, c'est con que ça soit en pillage et en dézingage de zombies, pas vrai ? Leif est devenu indifférent au danger, pire, à croire qu'avec les groupes qu'il a fréquenté, il y trouve un certain plaisir, de s'y frotter.

Code moral à deux vitesses : Mais Leif, même s'il parait parfaitement immoral, il a quand même quelques principes qu'il ne peut pas bafouer, à commencer par les bonnes femmes. Les vraies, pas celles qui bouffent des cadavres. Les femmes, par principe, il ne peut pas les toucher. On les tape pas, on les plombe pas non plus. Sans doute des restes d'avoir été élevé par une mère célibataire plutôt rude. Alors, certes il touchera pas un cheveu d'une femme... De même qu'il aura du mal à les laisser se faire violenter par ses pairs. Par contre, si l'une d'entre elles essayent de l'entuber, il ne voit pas d'inconvénient à la balancer dans un troupeau de virulents : ils se chargeront bien d'elle.

Et c'est pareil pour les gamins.

Maladroit mais prévenant : Il se lie pas facilement aux autres, Leif, c'est pas de la mauvaise volonté, il sait pas vraiment s'y prendre. Pourtant, quand on passe le côté très superficiel des premiers échanges, surtout avec une femme ou un enfant, il peut se montrer assez prévenant sans même qu'on le lui demande, même si c'est très maladroit. C'est le cas, avec Eva Luisa, par exemple.


Personnalité
Copiez/collez le carré ■ à l'endroit entre les deux adjectifs où se situe votre personnage.

Mental
Attentif ■□□□□ Distrait
Optimiste □□□■□ Pessimiste
Rusé □■□□□ Naïf
Comique □■□□□ Ennuyeux
Doux □□□■□ Agressif
Humble □□□■□ Arrogant

Tempérament
Débrouillard ■□□□□ Suiveur
Loyal □□□■□ Perfide
Patient □□■□□ Impatient
Chaleureux □□■□□ Froid
Pondéré □□□■□ Susceptible
Soigneux □□■□□ Désordonné

Survie
Chanceux ■□□□□ Poissard
Discret □■□□□ Bruyant
Prudent □□■□□ Intrépide
Ingénieux □□■□□ Incapable
Courageux □□■□□ Lâche
Adroit □■□□□ Maladroit

Social
Bavard : □□■□□ Réservé
Franc □■□□□ Hypocrite
Généreux □□□■□ Egoïste
Modeste □□□■□ Prétentieux
Honnête □□■□□ Malhonnête
Courtois □□□□■ Vulgaire
Veuillez nous faire une petite explication pour les compétences de niveau 7 et plus, nous justifiant ainsi votre note plus élevée.


Sang-froid (niveau 8) : Leif, c'était déjà un gamin calme, un peu par la force des choses. Faut dire qu'avec sa mère, il se faisait plutôt discret. Et même s'il peut soudainement exploser si l'on en vient à dénigrer cette dernière, il garde néanmoins un contrôle sur ses émotions. Cette rétention d'émotion, elle résulte essentiellement du fait qu'il n'avait ni l'espace ni l'écoute sécurisée pour les exprimer. Rajoutons à cela toutes les épreuves de la vie qui ont banalisé certaines choses. Le sang, la merde, les hurlements, c'est plus si saisissant quand on bosse dans un abattoir. Sans compter ces quelques années de vie dans ce nouveau monde. Le premier infecté, le premier mort... Et puis après ça devient le quotidien, une routine aussi normale que, jadis, le café ou la clope du matin... Il fait ce qu'il faut pour survivre sans s'en émouvoir. Mais il subsiste pourtant quelques petites faiblesses, quelques principes qui demeurent encore, même s'ils s'effritent...

Chance (niveau 7) : Une vie de médiocrité, durant laquelle l'univers tout entier lui pisse dessus sans même prendre la peine de lui faire croire qu'il pleut, ça vaut bien un petit revers de médaille, après l'apocalypse, non ? A croire qu'il fallait une grosse pandémie pour que la chance lui sourit enfin... Leif saisit toutes les opportunités qui se présentent à lui parce qu'il sait que la vie n'a jamais été aussi clémente avec lui. Avant, il n'était bon à rien, il n'était personne et la poisse le suivait comme son ombre. Mais la roue tourne, le sort redistribue les cartes et change les règles... Et il serait bien bête de pas en profiter, après tout, la chance sourit aux audacieux...

Intimidation (niveau 8) : La manière douce, ça paye pas, ça il le sait. Y'a toujours un moment où on essaye de te la faire à l'envers ou de t'imposer sa volonté. S'il a bien appris une chose, c'est que la peur est un moteur idéal pour obtenir ce qu'il veut sans forcément que ça se termine en un bain de sang. Leif, c'est un électron libre, c'est pas spécialement un meneur, mais c'est certainement pas un suiveur. Quand il voulait qu'on lui foute la paix, déjà bien avant la pandémie, il s'arrangeait pour donner des raisons de le craindre. Rajoutons à cela sa gâchette facile, son empathie carencée et le fait qu'il parle parfois tout seul, il n'en faut pas spécialement plus pour intimider les plus impressionnables...

Discrétion (niveau 7) : Leif, c'était déjà un gamin discret, un peu contraint de faire profil bas pour ne pas s'en prendre plein la tronche par sa mère. Discret dans son tempérament, mais aussi dans son comportement. On lui a tellement rabâché qu'il était personne qu'il en est presque devenu invisible. Il a gardé cette habitude de pas trop se faire remarquer, et en grandissant, il l'a mise à profit en braconnant, pour arrondir les fins de mois. Il se doutait pas que ça serait un atout précieux, après la fin du monde. Il s'est pris des roustes, quand même, et il s'est fait des frayeurs avec les infectés, mais il a appris quelques leçons avec le temps. Que certes, il faut pas se faire remarquer par les infectés, mais qu'il vaut mieux rester loin de certains groupes de survivants également... Et puis, il a fini par devenir la menace en apprenant de ses propres cuisantes défaites... Les pillards, eux, ne se font pas piller...

Constitution (niveau 7) : Leif, c'était peut-être qu'un bon à rien médiocre en tout, mais il y a bien une force qu'on peut pas lui retirer, c'est sa capacité à se relever de tout. D'une résilience peu commune, c'est un homme qui semble ne pas se laisser affecter par les blessures ou la maladie. La faute -ou plutôt grâce ?- à un cadre de vie plutôt précaire et un système de santé difficile d'accès quand on n'a pas un rond. Les pauvres sont robustes, mais c'est seulement parce qu'ils ont pas le choix. Aujourd'hui, son système immunitaire n'est pas dégueulasse, et sa résistance à la douleur en fait un adversaire plutôt sérieux. Il peut s'en prendre, des coups dans la gueule, et même bouffer la poussière, mais il se relèvera encore et toujours. Enfin, jusqu'à ce qu'il soit mort, une bonne fois pour toute.

Aptitudes
Combat (25/25 pts)
Force : ■■■■■■□□□□
Entrainement armes à feu : ■■■■■■□□□□
Entrainement armes de jet ou projectile  : ■■■□□□□□□□
Entrainement armes blanches ou contondantes : ■■■■□□□□□□
Entrainement combat à main nue : ■■■■■■□□□□
Stratégie : ■■■■■□□□□□
Technomane : ■□□□□□□□□□
Analyse : ■■■■□□□□□□
Concentration : ■■■■■■□□□□
Médecine : ■■■■□□□□□□
Intelligence (20/20 pts)
Survie (30/30 pts)
Athlétisme : ■■■■□□□□□□
Chass.-cueilleur : ■■■■□□□□□□
Sang-Froid : ■■■■■■■■□□
Chance : ■■■■■■■□□□
Constitution : ■■■■■■■□□□
Conduite : ■■■■□□□□□□
Agilité : ■■■■■□□□□□
Discrétion : ■■■■■■■□□□
Crochetage : ■□□□□□□□□□
Bricolage : ■■■□□□□□□□
Dextérité (20/20 pts)
Charisme (20/20 pts)
Eloquence : ■□□□□□□□□□
Leadership : ■■■□□□□□□□
Persuasion : ■■■□□□□□□□
Manipulation : ■■■■■□□□□□
Intimidation : ■■■■■■■■□□

Total des points 115/115



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Leif E. Madsen
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Not Tomorrow Yet
It’s a mad world




Février 2020 - Quelque part dans le trou du cul du Canada

L’index campé non loin de la gâchette, le canon de son fusil pointé vers le sol, aux aguets, il soupire en glissant un bref coup d’œil par-dessus son épaule. Il est rapidement rappelé à l’ordre par celle qui se cache, accroupie, derrière un bosquet.  « Tournez-vous », qu’elle lui dit, et lui, comme un con, il le fait, même s’il peut pas s’empêcher de penser que ce genre de pudeur, c’est un peu ridiculement superflu à l’heure où l’on risque de se faire littéralement bouffer le cul. Mais Madame est encore attachée à sa dignité et son petit confort. Malgré qu’il lève un peu les yeux au ciel d’exaspération, il ne peut retenir une esquisse de sourire au coin de ses lèvres : ça l’amuse, en fait. Elle a un sale caractère, derrière son apparence et son attitude de princesse précieuse. Elle a cette drôle de façon de hiérarchiser ses priorités et il aurait peut-être mieux fait de la laisser là où il l’avait trouvée. Mais en vérité, il aime ça, qu’elle se persuade qu’elle le tient et qu’elle le manipule. Et puis, elle dégage cet espèce d’optimisme désespéré, à l’américaine qui l’amuse. Une espèce de candeur qui l’empêche de simplement la larguer dans la nature, aussi, peut-être. Pourtant, ça serait pas la première personne qu’il laisse derrière lui.

« Grouillez-vous » dit-il en levant brièvement les yeux au ciel, laissant ses doigts pianoter d’une légère impatience sur son fusil. Alors qu’il renifle un coup, son regard glisse sur le fameux fusil. C’était pas le plus léger, probablement pas le moins encombrant, mais il a le mérite d’avoir les munitions les plus communes. Et puis, Douglas le répétait tout le temps : Lourd, c’est bien, lourd, c’est plus fiable. Si ça marche pas, tu peux toujours assommer avec. Bon, ça, c’était avant de perdre tragiquement  la vie, laissant derrière lui son précieux fusil. Douglas n’allait plus en avoir besoin, et puis dans un sens, c’est un peu comme lui rendre hommage…

« Taisez-vous » qu’elle a l’audace de rétorquer, depuis sa cachette, avec cet aplomb qui lui fait toujours hausser les sourcils de stupeur. Certains se sont faits planter pour moins que ça, mais que voulez-vous, il est comme ça, il fait partie de ceux de la vieille école qu’aime pas l’idée de claquer le museau des gonzesses. Le sourcil arqué, le rictus aux lèvres, il humecte brièvement ces dernières, quand même amusé de se dire qu’elle n’est pas vraiment en position de donner des ordres…

« J’peux vous laisser là, aussi » tient-il tout de même à lui rappeler, avant de soupirer « faut pas trois plombes pour pisser… »

Il ne s’attend pas vraiment à ce qu’elle prenne la menace en considération. Faut dire qu’après quelques jours, quelques semaines passés en sa compagnie, il a bien vite compris qu’elle était pas du genre à s’écraser. Sans surprise, il l’entend soupirer bruyamment avant de proposer à son tour :

« Ou vous pouvez monter la garde sans faire de commentaires ! »

Il dissimule un sourire et ricane légèrement, pensant pour lui : Bingo. Il n’a plus qu’à caser une petite remarque bien beauf sur le fait de surveiller ses arrières et le risque de se faire croquer le cul et il sait qu’il aura la paix un petit moment. Il l’avait bien remarqué, ça, que le sujet a le don de la braquer. Oh, il est pas con, non plus : même si elle a un sale caractère, c’est loin d’être une cagette, et puis par les temps qui courent, les exigences sont revues à la baisse. Et puis, les hommes seront toujours des hommes, sauf qu’ils ont la bonne excuse de plus avoir à se faire chier de courtiser la dame avec un cinoche ou un restau. Il le sait, notre Leif, qu’elle a dû en croiser, des porcs, des vrais. Lui-même s’y serait peut-être laissé tenter si elle n’avait pas déclaré dès la première nuit qu’elle avait il ne sait quelle MST et que de toute manière, la machine à bébé été cassée. Il avait cherché en quoi c’était un problème, à l’heure où chercher des capotes, c’était potentiellement mortel, l’infertilité, c’était pas si mal… Concernant la chaude pisse ou le sida, c’était plus gênant. Mais de toute manière, il était pas du genre à sauter tout ce qui bouge. Une habitude qu’il a conservé de sa vie médiocre d’avant. Quand une bonne femme voulait bien de lui, il faisait pas le difficile. Il avait le bon goût de pas être un forceur et de respecter un minimum la gente féminine… Mais sur le coup, ça ne l’a pas empêché de lui répondre d’un air facétieux qu’il était pas difficile et qu’elle pouvait s’y prendre autrement pour lui faire plaisir. Il ricane légèrement, repensant à la tronche qu’elle avait tiré avant de s’éloigner de quelques pas quand lui savait pertinemment qu’il ne lui ferait rien.

Elle sort enfin de sa cachette, réarrange ses vêtements avec ce petit air furibond sur le visage quand lui affiche un sourire satisfait.

« On peut se remettre en route ou Madame a besoin de se laver les mains, maintenant ? » il la taquine, se moquant de ses petites manies précieuses. Ils n’en sont pas encore à se raconter leurs petites vies d’avant autour du feu mais il est persuadé qu’elle devait être une de ces petites bourges qui travaillent pas, qui vivotent en attendant que son mari rentre du boulot pour foutre les pieds sous la table. Y’a qu’à voir la futilité de ses priorités. Pourtant, elle est débrouillarde. Et c’est ça qui l’intrigue et l’amuse. Parce qu’il se rend bien compte qu’elle est pas dépendante des autres par faiblesse : elle sait s’entourer pour avoir ce qu’elle veut, pour qu’elle soit prise en charge. Et ça, c’est futé.

Et lui, il aime bien les nanas futées. Elles sont loin d’être ennuyeuses.

Quant à lui, il s’étale pas sur sa vie. Qu’est-ce qu’il aurait à raconter, de toute manière ?

1981 - Oslo, Norvège

Viktoria, c’est pas une fille futée. Elle est jeune, laissée à elle-même par des parents pas très présents ni investis, alors c’est sûrement pour ça qu’elle s’accroche naïvement au premier mec qui lui promet la lune. Résultats, à 16 ans, elle se retrouve enceinte jusqu’aux yeux, à devoir gérer des soucis financiers qu’on devrait pas avoir à son âge. Son mec a pris son envol en même temps que ses belles paroles : parti chercher des clopes, il est jamais revenu.

Elle met au monde son fils, Leif, et réalise bien vite qu’elle n’y arrivera pas toute seule. Elle tente bien de retourner chez ses parents mais n’obtient aucune aide de leur part. Dès lors, elle sait qu’elle va devoir relever ses manches et s’asseoir sur ses beaux rêves de vie de conte de fée. Une leçon de vie qu’elle apprend bien vite à son rejeton : la vie te fera pas de cadeau, alors n’attends rien d’elle. Si tu veux quelque chose, tu dois te demerder pour le prendre.


1988 - Oslo, Norvège

Le mégot au bout des doigts, Viktoria l’écrase avec négligence dans le fond de son cendrier. Elle a du mal à remplir leurs assiettes toutes les semaines, mais elle peut pas se passer de cette saloperie. La clope, l’alcool. En fait, tout ce qui peut lui faire oublier son quotidien morne et gris. Elle regarde ce gamin blond trop candide avec un sentiment partagé. Il n’y est pour rien, lui, c’est pas de sa faute si son père est un enfoiré. Mais elle peut pas le voir autrement que comme un rappel constant de ses erreurs. Elle ricane un peu, laissant la fumée s’échapper de sa bouche sous la forme d’un nuage qu’elle ne cherche pas vraiment à éloigner de Leif. A croire qu’elle cherche un peu à punir la curiosité qu’il a pour ce géniteur absent.

 « Eirik, c’est son prénom, à ton père. Je t’ai pas donné son nom pour lui faire plaisir, Leif. C’est pour pas oublier ce connard, tu comprends ? Faut pas que t’oublies qu’il en a rien à foutre de toi. Il sera jamais là. » qu’elle lui balance comme on apprendrait cruellement à un môme que le Père Noël n’est qu’une vaste farce. « Mais on se fera plus avoir… »

C’est pas de sa faute. Mais il lui ressemble. Et dans les moments les moins lucides, elle lui crache sa rancoeur. Pourtant, Leif, c’est pas un mauvais gamin. Il est même plutôt prévenant, même si c’est pas un prix Nobel. Il pourrait cesser de l’aimer, sa mère, avec toutes les vacheries qu’elle lui crache. Mais il n’a qu’elle. Alors, un peu comme on prend soin d’un animal sauvage, il s’occupe d’elle avec autant de prévenance que de prudence. Jamais un mot plus haut que l’autre, Leif a vite appris à se faire discret et à se débrouiller par ses propres moyens. Après tout, il pouvait compter sur personne, pas même sa mère.

1990 - Oslo, Norvège

Il a une sale gueule, l’angelot. Un peu comme s’il s’était fait jeter un peu fort du Paradis. Assis sur sa chaise, à l’extérieur du bureau du proviseur, il regarde ce dialogue muet qu’il y a entre sa mère et le directeur, à travers la fenêtre. Il n’a pas besoin d’entendre, de toute façon, il sait très bien de quoi ça parle. Non content d’être un bon à rien à l’école, voilà qu’il se met à se battre à la récréation. Le renvoi est disciplinaire : faut faire un exemple. Et puis faut dire que l’autre gamin a pas fini dans un meilleur état que lui, sauf que son père, à l’autre, travaille à la mairie. Alors le directeur sait de quel côté doit pencher la balance, entre le fils de quelqu’un et le rejeton de personne. Sa mère, elle a le visage fermé et le regard qu’elle lui lance, au directeur, pourrait lui trouer la peau. Elle est pas bête, sa mère. Elle sait très bien que pour lui, ils ne sont rien. Elle ouvre enfin la bouche en se levant et en se penchant sur le bureau du directeur, les deux mains à plat. D’un revers de main, elle débarrasse le bureau de son pot à crayons qu’elle envoie voler au sol. Et puis digne, elle s’en va, se contentant de dire sèchement à Leif qu’ils se cassent, ses doigts cherchant déjà précipitamment une cigarette au fond de son sac à main. Et lui il la suit sans broncher, les mains au fond de ses poches. Dehors, elle sort son briquet, et la clope aux lèvres, elle s’échine à maintenir une flamme allumée, en demandant entre ses dents serrées :

 « Pourquoi tu t’es battu avec ce gosse ? On a pas assez de problèmes comme ça ? » qu’elle lui demande sans vraiment attendre de réponse. En vrai, elle s’en fout de la raison. C’est des histoires de gamins, et l’autre fiotte d’adjoint au maire en fait une histoire. Mais après un silence, le petit blond à la lèvre fendue hausse les épaules et répond quand même.

 « Il a dit que j’étais un petit chien bâtard… et que toi, tu étais une pute… ». Sur le dernier mot, il est gêné de le reformuler. Il sait ce que ça veut dire, et même s’il en a vu défiler, des mecs différents, on n’insulte pas sa mère… Il s’attend à ce qu’elle en ait rien à cirer, mais à la place, elle le dévisage un moment en silence, avec une esquisse de sourire en coin. Elle en a pas souvent, des gestes tendres, pour lui. Mais là, elle passe une main dans sa tignasse blonde avec un léger ricanement, plus doux qu’habituellement. Elle lui attrape enfin le menton et observe la blessure à sa lèvre.

 « On les emmerde. Ça te dit une glace ? »

1997 - Durango, Colorado (USA)

Theodore Spencer - autoproclamé Teddy the Kid, pour le plus grand plaisir des touristes qui visitent son ranch - est bien emmerdé. Les poings sur les hanches, son Stetson sur la tête, il écoute la bonne femme se plaindre et vociférer que son beau-fils n’est rien qu’un vaurien mal poli et qu’elle exige réparation. Il glisse sur Leif un regard à la fois confus et contrarié. C’est le gamin de sa nouvelle épouse, Viktoria. Le gosse a jamais eu de père, et même s’il s’est jamais dit qu’il pourrait combler cette absence, Teddy s’en sent responsable. Il a pris le lot, la mère et le fils, le jour où il a décidé de retourner aux USA accompagné. Il soupire par les narines en observant l’adolescent qui reste là, nonchalant. C’est pas une lumière, le môme, il décrochera pas de prix Nobel. Teddy sait bien qu’il n’est pas son père, mais il est hors de question que ce gosse en échec scolaire zone sous son toit. C’est pour ça qu’il lui a trouvé du boulot, au ranch. Leif n’est pas fainéant, il bosse, sans râler, même si ça veut dire plonger les mains dans la merde. Littéralement. Il s’occupe des chevaux, récure les box, et s’occupe même de l’entretien des sanitaires. Le problème, c’est qu’il n’a pas de filtre, ce gamin.

 « Leif… La dame dit que tu as eu des propos injurieux… » commence Teddy, après s’être pincé l’arrête du nez. Le gamin s’offusque à son tour, en écartant fatalement les bras.  « C’est des conneries, Ted, j’lui ai rien dit à cette connasse ! » Soupire d’exaspération : alors que la cliente lâche un hoquet scandalisé, Théodore réfléchit à comment il va bien pouvoir régler ce problème.  « Vulgaire et menteur ! Il m’a traité de grosse vache ! » vocifère la cliente alors que Leif tourne vers elle un index accusateur avant de la corriger :  « N’importe quoi, j’ai dit qu’vous aviez chié une vache, rien à voir ! »

On peut reprocher plein de choses à Leif, mais il a au moins le mérite d’être honnête et de ne pas travestir ses propos… Theodore sait qu’il ne va pas pouvoir le garder au ranch, sa vulgarité est un trop gros problème pour la réputation de son établissement. Le tout est de le faire sans le froisser, lui et sa mère.


2010 - Santa Clarita, Californie (USA)

Il fait tâche, dans ce quartier tout droit sorti d'un épisode de Desperate Housewives. Les bras croisés, la clope au bec et adossé à sa bagnole pourrie, Leif attend devant la baraque tape à l'oeil de Tess. Y'a pas à dire, elle s'est dégoté un nouveau mec avec le portefeuille bien garni. Et cette connasse a l'audace de lui réclamer une pension alimentaire ! Comme si elle en avait besoin... Elle cherche juste à le saigner, il en est convaincu. Elle a jamais digéré qu'il se soit pas pointé à la maternité, quand elle a accouché, il y a six ans. Il a flippé, ça arrive à tout le monde, non ? Elle a dit qu'il n'avait pas de couilles, que c'était qu'un connard immature et elle s'est cassée chez sa mère, avec le bébé. Elle a pris ça pour de la couardise, elle s'est dit qu'il en avait rien à foutre, probablement qu'il valait pas mieux que son père à lui. Et c'était ça, finalement, le problème. Elle a pas compris qu'il avait flippé et doutait d'être à la hauteur d'un rôle pareil. Finalement, il n'aura même pas eu l'occasion de lui donner tort. Tess est pas du genre à laisser de seconde chance. C'est ce qu'il a aimé, chez elle, son caractère bien trempé sans jamais se douter qu'un jour, ce serait lui qui se retrouverait à la pointe de sa langue acérée.

Tess, c'était pas une paumée comme lui. Il a eu de la chance, qu'elle s'intéresse à lui. C'est pour elle, qu'il a bougé sur la côte Californienne. Pour elle, encore, qu'il a accepté tout un tas de boulot dont personne ne veut. Aujourd'hui encore, c'est pour payer sa putain de pension qu'il cumule son boulot à l'abattoir de Pico Rivera, dans la banlieue de Los Angeles, et celui d'éboueur. Une pension qu'il doit reverser pour un gosse qu'il a même jamais vu. Tess s'y est toujours fermement opposée. Il sait quand même que c'est une fille, parce qu'elle a lâché l'info quand elle lui a fermement annoncé qu'elle n'avait pas besoin de lui.

Tess sort de chez elle comme un démon de sa boîte, furieuse. Alors qu'elle avance en jetant un coup d'oeil prudent par-dessus son épaule, Leif balance son mégot d'une pichenette dans le caniveau. Il passe une main dans ses cheveux en affichant un sourire narquois en coin pour l'accueillir, comme si ça pouvait atténuer la fureur de son ex. Elle est belle, quand elle a des envies de meurtre. Mais aujourd'hui, ça ne suffit plus.

 « Salut, trésor » qu'il dit, ironiquement, pour l'accueillir alors qu'elle le pousse contre sa voiture, de ses deux mains sur le torse.

 « Ferme-la et casse-toi, Leif ! J’t’avais dit de pas te pointer ici, espèce d’enfoiré !»

 « Hé, tout doux», qu’il annonce, les sourcils froncés, en sortant une enveloppe chiffonnée de la poche arrière de son jeans avant de l’agiter devant son nez.  « J’viens pour ta pension.»

Elle lève son regard courroucé sur l’enveloppe gonflée qu’il agite sous son nez avant de la lui arracher des mains d’un geste vif.  « Je t’ai dis de faire un virement…» qu’elle grogne en ouvrant l’enveloppe pour recompter rapidement son contenu.  « J’ai un soucis avec la banque… et j’comprends rien à leur application à la con…», dit-il, sans s'expliquer vraiment. Amusé de la voir recompter, Leif ricane légèrement, passant brièvement sa main sous son nez :

 « Quoi, tu m’fais pas confiance ? » Le regard désabusé qu’elle relève vers lui est éloquent. Il humecte ses lèvres, et après un coup de menton vers la maison, il reprend :  « Comment elle va ?» Silence.  « J’peux la voir ?»

Tess chiffonne l’enveloppe en la fourrant dans sa propre poche et s’impatiente :
 « Tu sais très bien que non. Dégage, maintenant, et si tu veux pas mes avocats au cul, t’avises pas de te repointer ici. Fais un virement.»

Elle va pour partir, lui tourner le dos mais son regard à lui est déjà posé sur la porte d’entrée d’où sort une petite tête blonde circonspecte. Merde, il s’était pas préparé à ça, au final, il sait même pas comment réagir ni ce qu’il ressent en la voyant.

 « Holly, tu rentres immédiatement !» qu’elle lui hurle comme si la gamine avait été témoin d’un truc qu’elle n’aurait jamais dû voir.

 « C’est qui, maman ? » demande la petite fille, avec innocence, à moitié cachée derrière la porte. Un échange de regard avec Leif. Tess le déteste. Il le sait, il le voit.

 « Personne, ma chérie » qu’elle crache sans le quitter des yeux.  « Personne.»

Elle tourne les talons et s’en va, laissant Leif les voir disparaître derrière la porte.

Holly.
Elle s’appelle Holly.

2017 - Ventura, Californie (USA)

Assis sur la banquette arrière, il regarde le paysage défiler par la fenêtre de la voiture de police. C'est pas vraiment que le paysage est beau, mais plutôt qu'il sait qu'il ne reverra pas de verdure de sitôt. Son nez le gratte et machinalement, il vient le frotter de sa main qui entraîne avec elle sa jumelle captive de la même paire de menottes. C'est tout lui, ça, à croire qu'il devait être un chat noir, dans une autre vie.

Il avait trouvé un boulot au port de Ventura, comme pêcheur et docker. Il arrivait enfin à joindre les deux bouts, il avait même arrêté d'emmener les touristes braconner, dans la forêt du coin, pour arrondir les fins de mois. Tess avait arrêté de lui réclamer la pension. Ou du moins, il avait arrêté de l'envoyer quand Holly s'est pointée à son travail, un jour, pour lui rebalancer son fric. Il était resté comme un con, face à cette gamine de 13 ans qui ne voulait rien de lui. Holly lui a craché sa colère, comme sa mère et puis elle est partie sans se retourner. C'était pas simple, il roulait pas sur l'or. Il avait trouvé une nouvelle nana avec qui c'était régulier. Il sait même plus trop comment il s'est retrouvé mêlé à cette histoire, mais quand on lui a proposé un pourcentage de la recette s'il fermait sa gueule et aidait à faire passer la drogue dans les caisses de poissons, il a vu l'opportunité de sortir la tête de l'eau financièrement.

La suite, évidemment, c'est qu'il s'est fait pincer et que son commis d'office était une brêle. Leif s'est retrouvé condamné pour trafic de drogue quand finalement, il n'avait été que le passeur. Le juge a été intraitable. C'était sûrement pas Tess qui allait payer pour sa caution, encore moins sa nouvelle nana paumée...

Y'a un truc qui surgit sur le capot de la bagnole. Ils n'ont pas le temps de bien voir. La voiture freine brusquement, faisant crisser les pneus et d'un coup de volant brutal, l'officier de police les envoie dans le décor.

Quand Leif reprend ses esprits, sa tête lui fait un mal de chien. Il fait presque nuit. Il y a du sang, qui coule de son arcade. La voiture est sur le dos, coincée entre deux arbres. Il y a des éclats de verre partout dans l'habitacle. Le conducteur n'est plus là... Sa portière est ouverte. Il s'est cassé ? ...Ou peut-être qu'il est mort ? Leif a pas l'intention de rester là pour le savoir : c'est l'occasion de se faire la belle. Il pourrait se casser au Mexique, ou dans un coin dans le sud où on viendra pas le chercher... Avec ses pieds, il frappe contre la fenêtre de la portière pour la faire céder : elle est déjà bien amochée. Il se glisse à l'extérieur de la bagnole, les mains toujours menottées et découvre le corps du flic ensanglanté, partiellement grignoté. Il a laissé tomber son flingue parterre. Pas un instant il s'imagine que ça puisse être autre chose qu'une attaque de coyotes ou d'une autre bestiole. Alors après un coup d'oeil prudent autour de lui, il va pour récupérer la clé des menottes, à la ceinture du flic. Il a pas envie que ça se retourne encore une fois contre lui : il portera pas non plus l'étiquette de tueur de flic. A peine libéré de ses menottes, le flic se relève et Leif tente bien de s'expliquer, mais il ne veut rien entendre. Et puis, il comprend, Leif, il sait pas comment c'est possible, mais il comprend que c'est pas normal, et que si il ne fait rien pour se défendre, ça sera lui qui crèvera. Dans la lutte, il arrive à se saisir du flingue et tire.

Tuer un animal, à la chasse, à l'abattoir, c'est une chose. Tuer un homme, autre chose. Sidéré par ce qu'il vient de faire, il finit par s'échapper, volant au passage une voiture pour rentrer chez lui et préparer de quoi fuir la justice.

Finalement, c'est pas à la justice, qui il va devoir échapper.

Quand il arrive enfin chez lui, après avoir traversé la ville qui grouille d'une drôle d'agitation, il comprend que sa nana s'est déjà tirée. Il bourre un sac avec quelques affaires, et des billets froissés qu'il pense encore utiles, à ce moment-là. C'est la folie, dehors, mais il ne s'arrête pas. Il renverse même un piéton, au passage, qui essaye désespérément de lui barrer la route.


2017 - Santa Clarita, Californie (USA)

Les mains sur le volant, Leif observe la pancarte de sortie de la ville. Il a hésité. Il a envisagé faire un crochet pour récupérer Tess et Holly. Même ce trou du cul de Mark, s'il le fallait. Mais il ne l'a pas fait.
Il passe le panneau de sortie de ville avec cette drôle de sensation dans le ventre.


Fin 2018 - Salem, Oregon (USA)

Debout. Tu vas te faire bouffer si tu restes là. Hé ho... Il ouvre difficilement les yeux, comme s'il revenait subitement à la vie, avec cette impression de poids mort sur la poitrine. Quand il arrive enfin à ouvrir ses paupières, Leif se rend compte que ce n'est finalement pas qu'une impression. Coincé sous une carcasse de mort qui ne se relèvera plus, entouré d'un véritable charnier, il ne se rend pas encore compte de la chance qu'il a. T'es bien installé, tranquille ? Rassemblant toute l'énergie qu'il lui reste, sans prêter attention à cette voix, Leif repousse le tas de chair qui entrave ses mouvements et se dégage de son étreinte dans un grognement. Quand il se remet sur pied, il colle quand même un dernier coup de pied dans le cadavre sans se douter pourtant que sans lui, il aurait probablement partagé le même sort que ses compagnons. Ah bah quand même ! Sa tête le vrille, alors, il plisse les yeux, comme si ça l'aidait à mieux se concentrer, balayant les environs du regard. Il reconnait des visages, parmi les morts, d'autres non. Sans délicatesse, il renifle et cherche son arme, puis s'attèle à faire les poches des cadavres les plus récents, qu'ils soient amis ou ennemis. Tu vas rien faire pour sauver tes potes, pas vrai ? Des potes, c'est un bien grand mot, ça. Les Scavangers, c'était juste un rassemblement de pilleurs et d'allumés de la gâchette, de mecs parfois même plus paumés que lui, c'est dire... Y'avait pas de nenettes, dans ce groupe, et valait mieux que ce soit comme ça. C'était d'ailleurs l'objet de leur prise de bec et le pourquoi du comment il s'était retrouvé dans le coltar après un passage à tabac. Les Scavangers pratiquaient des trucs qui allaient contre son maigre code moral. Ils ont pas digéré qu'il laisse échapper la gonzesse qu'ils comptaient se partager.

 « C'est pas mes potes... » il répond à haute voix, quand bien même il sait que c'est parfaitement inutile. Il relève les yeux vers l'épave d'une voiture sur le capot de laquelle est assise une adolescente blonde, à l'expression revêche. Tu penses qu'à toi. Tu vas te barrer et leur tourner le dos. Comme pour maman et moi. Comme lassé d'entendre ce refrain, il soupire, exaspéré :  « Pas maintenant, Holly... » Elle croise les bras en relevant fièrement le nez avant de se laisser glisser du capot. Il sait qu'elle n'est pas là. Elle ne l'a jamais été. Mais elle lui est apparue quand la culpabilité a commencé à le ronger. Il a essayé de revenir en arrière, mais c'était trop tard. Soit sa mère et elle avaient fui, soit elles étaient mortes. Et dans un sens, il est incapable de dire ce qui est préférable... Il ferme les yeux un instant pour reprendre le contrôle. Non, les Scavangers ne méritaient pas qu'il se mette en danger pour eux. Dans cette vie plus que dans l'autre, il faut savoir se préserver de périls inutiles, d'autant plus quand on échappe à la faucheuse ou à un sort plus indésirable encore. Tant pis pour les Scavangers, pris aux mains des "Bienfaiteurs" qui règnent sur Salem...

Dès lors, Leif reprend la route seul, vers le nord, abandonnant son groupe à ce qu'il associe à une espèce de justice divine.

Janvier 2019 - Pas loin de Portland,  Oregon (USA)

C’est pourtant pas un grand trou, qu’il creuse, mais chaque coup de pelle lui semble plus lourd. C’est peut-être à cause de la terre, elle est dure et froide. Et même s’il ne neige pas, elle est encore prisonnière du gel.

C’est pourtant pas un gros trou, qu’il creuse, et il lui semble que son corps a connu des taches bien plus éprouvantes que ça. C’est peut-être de pas manger totalement à sa faim, peut-être des carences qui se sont installées avec le temps. Alors pourquoi se fatiguer et se donner cette peine ? Les autres morts, il les laisse en plan, d’habitude, et ça lui pose pas de problème. Pas plus tard qu’à ce jour. Il rôdait pas loin d’une maison de campagne apparemment déserte. Il s’était dit qu’il pourrait y passer la nuit avant de tracer sa route jusqu’à Portland. Avec un peu de chance, il pourrait piller suffisamment de provisions. Mais c’était avant de réaliser qu’il n’était finalement pas seul. C’était sa vie ou celle de l’autre, alors il n’a pas réfléchi. Le type était cinglé, de tout manière, ça servait à rien d’essayer de le raisonner. C’est après coup que Leif a compris le désespoir du bonhomme. C’est quand il a trouvé la virulente cloîtrée dans la chambre et le berceau sans vie. Ou du moins, pas de celle qu’on attend d’un nourrisson.

L’ultime coup de pelle lui arrache quelque chose, à l’intérieur. Il jette la pelle, un peu plus loin et observe la tombe qu’il vient de creuser. Il est pourtant pas gros ce trou… Ni trop profond. Et le petit paquet enveloppé dans une couverture qu’il y dépose n’est pourtant pas lourd du tout. Difficile de penser que la première fois qu’il a tenu un bébé, c’était pour l’enterrer… Les pensées se bousculent, le visage d’Holly, toujours.

Il a déposé une peluche avec, avant de rabattre la terre, pour pas qu’il soit seul… Comme s’il pouvait encore avoir froid ou peur… Il n’est pas particulièrement croyant, Leif, mais il sait pas ce qu’il y a après la mort.

Il prend ce qu’il juge utile, et reprend la route vers le nord, traçant sa route comme Sisyphe pousse son rocher : en vain.

Novembre 2019 - Aux alentours de Seattle,  Washington (USA)

« Ça a rien d’personnel, Doug… » susurre Leif pour ne pas attirer l’attention du troupeau de virulents, en contrebas. Douglas n’a que le temps de froncer les sourcils et de jeter un regard oblique à son compagnon d’infortune. Y’a pas d’interrogation dans son regard, il sait très bien ce qu’il se passe, il est juste dépité de pas avoir été le premier à réagir.

La main de Leif se cramponne au fusil que Douglas finit par lâcher quand le blond lui colle le coup de pied qui le projette dans la marée de zombies. Il a même pas eu le temps de hurler, tout ce qu’il a su faire, c’était le traiter de fils de pute dans un sifflement résigné.  De son perchoir, Leif regarde les morts s’attrouper autour de Douglas qui finit par ne plus émettre aucun bruit. C’était pas spécialement quelqu’un avec qui il y avait du lien, et puis, Leif a vite retenu la leçon : il vaut mieux frapper en premier. C’était l’archétype du texan, le genre de mec qui savait monter à cheval et tirer avec une arme à feu avant de se passer de ses couches. Il avait un sale caractère, et peu de respect pour tout ceux qui auraient un teint de peau un tant soit peu différent du sien, mais question artillerie, c’était un bon professeur… En soi, Leif n’avait pas de grief contre lui, ni contre aucun des membres de la Purge. Il les a rejoint à Portland, alors qu’ils remontaient vers Seattle. Leur but, à eux, c’était d’éradiquer la maladie en éclatant du zombie. Derrière la mission a priori salutaire, c’est surtout un groupe de tueurs qui prennent leur pied dans la violence sous couvert de faire ça pour le bien. Une espèce de loyauté de paille les attache à Doug, qu’ils considèrent tous comme un genre de chef. Leif sait très bien que s’il revient seul de ce raid, il sera pas acclamé comme un survivant… Il vaut mieux qu’il passe pour mort lui aussi. Il sait qu’une fois sorti de ce centre commercial, il devra reprendre la route seul, peut-être jusque Seattle.

Drôle de manière de rompre un tandem. Mais c’est devenu une sorte de routine. Lui qui n’accordait déjà pas si facilement sa confiance, il a rapidement compris qu’il valait mieux être un pourri en vie qu’un samaritain mort. Douglas offre une diversion efficace. Leif passe la bandoulière du fusil sur son épaule et file discrètement sans une once de remord. Quel courage… Maman avait raison, tu vaux quedalle… Leif soupire bruyamment par les narines. Il arme son nouveau fusil à l’épaule, progressant avec précaution. Discret, il répond pourtant à voix basse, avec lassitude : « Bla-bla-bla…. T’es sans doute morte, avec elle. Ça aurait pas été l’cas avec moi… » Aucune chance d’attirer l’attention des virulents, ils sont trop occupés à bouffer, et puis ils font beaucoup trop de bordel pour qu’ils puissent l’entendre, de toute manière. Des bruits de mastication gluante et des gémissements couvrent ses pas et ses murmures. Avec toi ? C’est toi qui t’es cassé, comme un gros lâche, et tu me fais la morale ? Leif s’extirpe des lieux avec les tympans qui sifflent. Les sourcils froncés, une fois à l’extérieur, sain et sauf, il perd patience et pointe un index rageur vers ce fantôme qui le hante lui et lui seul et vocifère alors : « J’suis revenu, Holly, ok ?! J’ai essayé, mais elle a jamais voulu, ta mère ! J’suis revenu aussi, pour vous sortir de votre trou mais vous étiez déjà parties j’sais pas où ! Ok ?! J’fais c’qu’il faut pour vivre, t’entends ?! Et j’sais pas pourquoi tu continues d’me suivre comme ça, ni pourquoi j’te vois ou j’t’entends, mais maintenant tu la fermes, Holly ! » Le silence… La solitude à nouveau. Et probablement cette culpabilité sournoise qui le ronge à l’intérieur. Il passe une main dans ses cheveux, pour se ressaisir, humectant ses lèvres, et jette un coup d’œil autour de lui. Plus d’Holly. Pas de virulents mais ça ne saurait tarder.
Il se remet en route…

Décembre 2019 - Seattle,  Washington (USA)

A travers la lunette de son fusil, il observe la courageuse expédition qui se lance à la conquête de ce qui semble être une épicerie barricadée. Ils manquent de méthode et commettent des erreurs de débutants. C'est à se demander comment ils ont fait pour survivre jusque là. C'est blindé de virulents, pourquoi risquer leur peau aussi frontalement ? Peut-être que c'est l'inscription, sur les fenêtres, réclamant de l'aide contre des vivres qui les motive ? HELP ME I HAVE FOOD & MEDS. Il en faut certainement pas plus comme carotte, pour qu'ils se jettent bêtement dans la mêlée. Leif grimace, passant sa lunette de l'un à l'autre. Oh, il pourrait assurer un soutien, avec son arme, de là où il se trouve, c'est certain. Mais pourquoi gaspiller des munitions ? Et puis, le bruit attirerait d'autres mordeurs. Quand finalement, il ne reste plus grand monde de vivant, ou de mort-vivant, il fait son entrée et termine le nettoyage, dans les deux camps, tel le vautour qu'il est devenu. Soit t'es le boucher, soit t'es le bétail. Et lui, il sait de quel côté de l'arme il ne veut pas être. Le plan, c'était d'entrer là-dedans et piller les ressources de cet abruti qui sait visiblement pas que dehors, y'a pire que les virulents. La bouffe, les médocs et les munitions, c'est ça, la richesse. Et si tu l'ouvres un peu trop, y'en a qui se privent pas pour tout te piquer, et te plomber. La morale, c'est un luxe que tout le monde peut pas se payer.

Sauf que malgré les apparences, Leif, il en a une, de morale, qu'il peut pas bafouer. Derrière la porte qu'il vient d'ouvrir, il considère la femme au bout de son canon et baisse son arme. Elle lui exprime sa reconnaissance, sans se douter qu'il n'y avait rien d'altruiste ni d'héroïque dans les actions qui l'ont mené jusqu'à elle. Il a d'abord cru qu'elle était insouciante et candide, qu'elle était une proie facile. Mais il s'avère qu'elle tient finalement plus du renard que de la brebis. Des provisions qu'elle a fait miroiter, il ne reste rien, ou pas grand chose. Il la dévisage avec amusement : en un sens, elle a eu de la chance de tomber sur lui et pas un autre. Elle n'est pas laide, Eva Luisa, elle est même plutôt belle, même en piteux état. Elle a des manières qui l'amusent, et l'esprit plus vif qu'elle ne le laisse penser.

Il aurait pu la laisser en plan et partir. Mais ça fait des semaines qu'il n'avait pas entendu la voix d'Holly, depuis qu'il lui avait braillé dessus. Et voilà qu'elle lui revient. Elle aussi, tu vas la laisser ? En un sens, un peu de compagnie ne lui ferait peut-être pas de mal...
C'est à Seattle qu'ils découvrent la rumeur d'une Colonie sur l'île de Vancouver et faute de mieux, ils entreprennent le voyage ensemble...

 

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29.05.23 22:01
OWYYYY!!! Bienvenue officiellement ici! Bon courage pour ta fiche et hate de jouer avec toi ;)
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29.05.23 22:41
Bienvenuuuue Leif ! :D
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Rafael Nuñez Vargas
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31.05.23 21:40
Hello hellooooo!!!!! Le voilà, le beau gosse :pornstache: Bienvenue plus officiellement!!!!! :h: :brille: J’espère que tu vas te plaire par ici didon!

Olala mais tout ce mystère! Vite vite vite, apprends-nous en plus! :omg: Trop hâte de lire, bon courage pour la rédaction! :heart:
En tout cas, je vais vouloir des liens et des rps hihihi

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Leif E. Madsen
Leif E. Madsen
The pain doesn't go away

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01.06.23 0:08
Merci, merci tous ! :wink: Je ne doute pas une seconde que je vais me plaire ici. :hmhm:
Haha, tout ce mystère est involontaire : à chaque fois que j'ai voulu me poser pour écrire, Morphée n'était pas trop d'accord... :huhu:
Mais Leif est là, dans ma tête, et ça devient un peu plus clair tous les jours ! J'ai bientôt presque terminé tout ce qui est contexte, chronologie etc et d'ailleurs, je tiens à vous dire bravo -et merci- pour la page navigation qui est fort fort pratique ! :wink:

Allez, à partir de demain, j'me colle un coup de pompe au c** pour avancer cette fiche, nom de Zeus ! :pow:
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Florencia A. Mendès
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01.06.23 10:23
Mais bienvenue à toi :pornstache: Je ne doute pas que tu vais te plaire ici avec nous :huhu:

Hâte d'en savoir un peu plus sur ce personnage qui me semble être un petit filou :pornstache:

Bon courage pour ta fiche et en espérant que Morphée te laisse terminer :tongue:
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Noah Lewis
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01.06.23 10:59
Mais vazy là mets un coup à Morphée plutôt ! :claudio: Krkrkr hâte de découvrir plus en détail ce personnage et bienvenue officiellement à toi ! :h:

N'hésites pas si tu as des questions, tu sais où me trouver et bon courage pour tout ça ! :h:
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Vince Blake
Vince Blake
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Ancien métier : Manutentionnaire, mais il a multiplié les petits jobs dans de nombreux domaines.
Occupation : Expéditionnaire pour The Empress, travaille aussi au chantier naval à l'occasion.
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Leif - They call me Mad Qztu

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03.06.23 16:21
Je crois pas être encore passée par là moi didon! :pornstache:

La Scandinavie représente encore sur WLA! :omg: J'adore le FC choisi, finis donc vite cette fiche qu'on lui saute dessus! :huhu:

Bienvenuuuue! :h:
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Leif E. Madsen
Leif E. Madsen
The pain doesn't go away

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06.06.23 0:15
Bonsoir bonsoir ! J’ai commencé la bio de Leif mais, comme dit sur Discord, j’ai un p’tit contretemps plutôt chronophage et énergivore IRL ^^’ Serait-il possible d’avoir un peu plus de temps pour finir la fiche svp ? :wink:
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Joakim Eriksson
Joakim Eriksson
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Ancien métier : Pilote dans l'armée canadienne
Occupation : Garde de la petite porte du Sud à la Colonie, en attendant d'obtenir la confiance des autres
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06.06.23 9:16
Hello ! Pas de soucis oui bien sûr, pas de stress :brille: Je te laisse une semaine de plus, jusqu'au 14 juin mais n'hésites pas à repasser demander plus si tu as besoin d'encore un peu de temps :h:
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Noah Lewis
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Ancien métier : Pompier en formation
Occupation : S'occupe des animaux de la communauté de Babylon en attendant de retrouver ses esprits
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26.06.23 15:25
Coucou :hihi: Je sais que tu avances dans ta fiche mais arrives-tu bientôt au bout ? Comme ton délai est dépassé :pornstache:
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Leif E. Madsen
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26.06.23 15:30
Hey ! J’avance lentement mais j’avance ! :wink: Je ne suis pas contre une petite rallonge au cas où. Si c’est possible bien sûr :wink:
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Noah Lewis
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26.06.23 15:37
Bien sûr, je te laisse encore jusqu'à la fin de la semaine, donc dimanche 2 juillet, ça joue comme ça ? :pornstache:
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Ruben Nuñez Vargas
Ruben Nuñez Vargas
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07.07.23 8:52
Le FC !! Leif - They call me Mad 2590429490 Leif - They call me Mad 2590429490
Son passé, ta plume, j'aime absolument tous les choix. J'aime beaucoup la façon dont tu contes l'histoire et le rythme que tu y apportes, on est automatiquement immergés :cute:

Bienvenue officiellement :l: :l: je viendrai toquer à ta porte pour un lien !!
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Leif E. Madsen
Leif E. Madsen
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07.07.23 13:13
Oh merci beaucoup, ça fait vraiment plaisir ! :shy:
Et avec plaisir pour un lien !
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09.07.23 15:52


Bienvenue !
Et félicitations ♥


J'aime beaucoup Leif, ta manière de le présenter et de le faire interagir avec ce qui l'entoure Leif - They call me Mad 2590429490 Il est à la fois drôle, paumé et touchant  :brille: J'ai beaucoup aimé ton histoire et ta manière d'écrire et vraiment hyper sympa à lire  :h:

Ils se ressemblent beaucoup avec mon DC Joakim, faudra qu'on voit pour faire un truc si Leif finit à la Colonie :pornstache:

Je te valide avec plaisir et j'ai hâte de voir finalement comment ils vont se démerder pour arriver jusqu'à l'île  :huhu:

Te voilà maintenant officiellement membre de What Lies Ahead ! Nous sommes ravis de t'accueillir parmi nous ♥  C'est maintenant l'heure pour toi de te lancer dans la folle aventure du forum ! Nous te recommandons de commencer par créer ton registre de liens. Tu peux également dès maintenant créer un scénario, des pré-liens ou des pnjs au besoin dans cette section. Dans tous les cas, n'hésite pas à venir flooder avec nous, à nous rejoindre sur le discord de WLA ou à voter pour le forum et ramener des copains ! Bon jeu ♥



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