It's a man's man's man's world - Constance Baker

Princesse : Tu es née telle une princesse, d'un amour idyllique entre Jake Baker, un marin, et Brianna Lake, une chercheuse en biologie cellulaire. Mais les métiers respectifs du couple et leurs longues absences du foyer marital eurent raison de leur passion. Réalisant que tu étais ballotée entre plusieurs pays, constamment gardée par des nourrices, ils se firent une raison et convinrent qu'il te fallait un environnement plus stable. Ne pouvant ni l'un ni l'autre abandonner leurs métiers, ils te placèrent, lors de ton entrée au collège, chez son grand-père paternel, Richard Lemay, à la base militaire de Kelowna dans laquelle il était cuisinier. Tu n'as manqué de rien, petite princesse. Jake et Brianna ont compensé leurs absences avec un flot d'argent continu afin que tu puisses t'intégrer et suivre les meilleures études possibles.

Différente : L'école est à tes yeux une perte de temps et un profond ennui, et tu ne supportes pas les attitudes frivoles et enfantines des filles de ton âge. Ton monde, ta famille, ta maison, c'est la caserne militaire. Tu grandis, joue, défie et t'affirme aux côtés des militaires, tout en aidant ton grand-père en cuisine dès que possible. On aurait pu t'appeler « garçon manqué » si tu ne prenais pas tant soin de toi. Tu as en exemple la grâce et la féminité de ta mère, aussi tu gardes cette apparence de midinette, d'adolescente distinguée, presque maniérée. Mais tu possèdes surtout un caractère bien trempé, déterminé, et une véritable passion pour les armes.

Pas ta faute : D'ado effrontée, tu deviens une belle jeune fille et gare à celui qui te regarderait de trop près, Richard Lemay y veillait. Il te faut un moment pour comprendre pourquoi les regards sur toi ont changé. N'ayant pas vraiment d'amies, tu ignores tout de la séduction et du pouvoir que tu peux avoir sur les hommes. Tu en fais les frais lors de l'été 2012. Tu as dix-huit ans, Lochlan Fisher en a trente-deux. C'est un militaire de la caserne que tu considérais comme un grand-frère, un ami, un protecteur. Il dira à tous que tu l'as allumé, que tu ne voulais que ça. Toi-même tu ne sauras défendre le contraire. Quand il t'a embrassé, tu minaudé un refus, car tu sentais que ce n'était pas bien, pas ce que tu voulais. Mais il t'a dit que tu en avais envie et que c'est ainsi que tu deviendrais femme, alors tu l'as cru. Ton grand-père viendra te « sauver ». Il amochera salement le militaire qui sera renvoyé dès le lendemain. Et l'histoire fera scandale. Car beaucoup croiront cette homme, ma pauvre petite Constance. Ils diront que c'est de ta faute et que cela devait bien arriver. Foutu monde d'hommes.

It's a man's man's man's world : Suite à cette histoire, tu deviens celle qu'il ne faut plus regarder, mais aussi celle convoitée. Au départ tu te fais toute petite, puis constatant que cela ne serait jamais suffisant, tu choisis une toute autre riposte. A la fin de ton lycée, tu fais le choix de t'engager dans l'armée. On te le refuse. Tu insistes. Ils cèdent, mais ne t'accorde qu'une vulgaire place de secrétaire stagiaire. Tu t'en accommodes, négociant en retour un entrainement régulier au tir. Tu comptes bien leur apprendre à te respecter.

Lui : Il arrive à ton bureau un beau matin de février 2017. Il s'est enrôlé dans l'armée contraint et forcé. Le monde n'a pas voulu de lui, alors le voilà.Tu n'as vu que lui à la minute même où il est arrivé. Les formalités faites, ton regard l'a suivi, timide, impressionné. Une petite moue sur tes lèvres qu'il n'a pu louper. Il ne savait pas Ariel Mcknight. Il ignorait tout de ton lien de parenté avec Richard, de l'interdiction tacite et des commérages. Aussi, il n'a pu que succomber au charme.
Oui, mais voilà, l'affaire Lochlan Fisher hante encore ta mémoire. Tu le repousses indéfiniment malgré tes sentiments. Il finira par quitter l'armée afin de n'avoir plus aucune interdiction de te fréquenter.

Au revoir à jamais : Tu lui as promis de venir le voir, mais tu ne pourras jamais tenir cette promesse, car tu vas devoir faire un choix.
Le matin de ce grand jour, tu tombes sur ce fameux mail, qui annonce la chute du territoire canadien et qui ordonne le repli de l'armée. Il te faut avertir ton père et ta mère, afin qu'ils abandonnent leurs positions. Si ton père acceptes, ta mère, elle, refuse de vous rejoindre. Et alors que la caserne s'apprête à être verrouillée de l'extérieur, tu supplies Ariel de venir à toi, de trouver refuge à tes côtés. Tu imploreras sa cause auprès du colonel afin qu'il le reprenne. Mais ton bel anglais refuse. Pire, il te donne cet ultimatum. Il t'impose un choix. Le retrouver ou rester auprès de ta famille. Tu choisis la famille, Constance, comme tu l'as toujours fait. Et sitôt ton père et d'autres rapatriés, la caserne ferme ses portes et le monde s'éteint.  

Coliseum : Le début des ennuis. Alors que tu te pensais en sécurité, un homme, le patriarche Anderson, vient très vite prendre possession de la caserne. Il est violent, colérique, fou. Il te fait peur et il a toute une famille pour lui survivre. C'est d'ailleurs ce qu'il va se passer. Vous subissez une attaque de virulents vous obligeant à fuir, mais vous débarrassant de cet immonde personnage. Sur le moment, ses enfants te paraissent bien mieux. Une véritable entraide se met en place pour survivre durant de longs mois avant de parvenir à reprendre votre base. Vous jouez toutefois la prudence. Richard vous a demandé, à toi et ton père, de cacher son lien de parenté avec lui. Pour papa et toi c'est foutu, vous avez le même nom. Mais selon Richard, mieux vaut jouer la discrétion et ne pas trop en dévoiler. Les nombreuses pertes ont eu ce maigre avantage que rares sont ceux vous connaissant véritablement. La règle d'or de votre minuscule famille : être insignifiante, ne pas déclencher de vague.

La vague : Vous supportez tout. Le cannibalisme, les jeux dans les arènes, les caprices des Anderson et la mise au pouvoir de Natalia Eriksson, surnommée la Reine Mère. Jusqu'au jour où Jake Baker commet un impair. Il n'a pas pu se taire longtemps Papa. Surtout pas lorsqu'il a été question de mettre un pauvre garçon à peine sorti de l'adolescence dans l'arène pour lui demander de faire ses preuves alors qu'il venait tout juste d'échapper à une mort certaine dehors. Jake a commis la terrible erreur de contester cette décision à voix haute, et devant tout le monde. Elle a fait tuer ton père, petite Constance. Elle l'a mis dans l'arène à la place de ce garçon et l'a condamné à mort. C'était un bon combattant. Il aurait pu survivre, mais non. Non elle avait chuchoté ses ordres pour s'assurer qu'il ne survive pas à cet affront. Avec ton grand-père vous vous êtes jurés de le venger. Il n'y aurait plus jamais d'arène.

Traitres : Vous mettez donc un plan en place. Tu joues de ton image. Tu utilises ce qu'on voulait faire de toi, de ce joli minois, de cette innocence incarnée. Et lors d'une nuit bien sombre, à l'insu de tous, vous libérez les virulents destinés à l'arène. Si tu pensais pouvoir t'en sortir, il n'en est rien. Ton grand-père est le premier démasqué. Et alors que les virulents s'abattent sur vous, tu saisis une occasion : celle de tuer la Reine Mère. Malheureusement dans l'agitation, prise sur le coup des émotions, tu loupes ta cible et c'est Max, sa précieuse petite chienne de garde, qui reçoit la balle. Natalia cherche à te tuer, mais ton grand-père riposte. Et vous n'avez la vie sauve que pour mieux mourir ensuite. Dans l'arène.

A deal with God : Votre procès dure plus de deux mois. Deux mois à pourrir dans une cellule, seule, insultée, détestée de tous ou presque. Tu n'as que rare contact avec Caroline qui t'apporte de quoi survivre. Le 20 novembre 2019, la sentence est enfin annoncée. Tu vois donc ton grand-père mourir sous tes yeux. Tu penses ton tour venu, mais un groupe se présente aux portes du Coliseum et met en attente ton exécution. Et contre toute attente, tes rares anciens amis se glissent jusqu'à toi pour te libérer. Caroline, Chester, Adalie et Luke te sauvent, se mettant eux aussi en danger. Vous voilà donc dehors, en pleine nature, à la recherche d'un dénommé « Terry », ami de Caroline, qui vous conduira vers une nouvelle communauté : la Lyssa. Ainsi tu pourras souffler et te préparer... pour tuer Natalia Eriksson.

Déterminée : Quand tu as une idée en tête, rien n'y personne ne peut te l'enlever, douce Constance. Cela en surprend plus d'un. On te pense influençable, changeante, parce que tu as cette apparence de midinette, mais il n'en est rien. Tu es prête à braver le monde entier pour aller au bout de tes projets. Et tu ne t'arrêtes jamais avant d'avoir obtenu ce que tu estimes mériter. Tu as réussi à faire partie de l'armée et à suivre un entrainement aux armes alors que cela t'était interdit, parce que jamais tu n'as lâché. Tu crois en ce que tu fais et tu te relèves, peu importe le nombre d'échecs.

Méthodique : L'ordre est ton maître mot. Tu as été élevée parmi des militaires et avec l'exemple d'une mère scientifique. Tout doit être calculé, pensé et surtout rangé. Tu ne supportes pas le désordre et encore moins l'imprévu. Tu étudies soigneusement toutes les possibilités, tout ce qu'il pourrait arriver afin de t'y préparer et de convenir d'un plan si jamais. Tu perds toutefois tes moyens lorsqu'il est question de sentiments et tu détestes cela.

Autonome : Tu as grandi presque seule, au milieu d'adultes, aussi tu sais te débrouiller par toi-même. Tu détestes être assistée ou commandée. Ta liberté est précieuse et tu as très mal vécue ces années sous le joug des Anderson et Ericksson. D'ailleurs, les liens d'attache émotionnels sont pour toi des chaines brûlantes. Tu veux pouvoir partir, agir, mourir même, sans que cela n'implique qui que ce soit d'autres. Jusqu'ici tu faisais exception pour ta famille et tu étais presque prête à tout lâcher pour Ariel. Aujourd'hui, après la perte de ces trois hommes, tu t'es jurée que plus personne ne compterait.

Naïve : Il n'y qu'à lire la phrase précédente pour comprendre ta naïveté, petite Constance. Tu ne peux t'empêcher de toujours croire au bon, et ton cœur s'ouvre bien plus facilement que tu ne le voudrais. Il suffirait de peu pour te faire tomber dans un piège. Et tu le sais. Tu te penses forte, mais intérieurement tu es consciente de ta vulnérabilité. Tu crois et tu aimes, malgré tout. On t'a appris à toujours tendre la main, même si cela veut dire perdre ton bras. Et les dernières horreurs ne parviendront pas à t'enlever cela. Tu as toujours détesté l'école, alors... apprendre des leçons passées ce n'est pas trop ton truc.

Intransigeante : Tu es dure. Envers les autres, mais plus particulièrement envers toi-même. Le sentiment de culpabilité, la sensation de ne pas être à ta place, ne te quitte jamais. Aussi tu ne cesses jamais d'apprendre, de t'entrainer, de vouloir aller plus loin. Tu ne t'accordes aucun répit, aucune excuse, quitte à te faire beaucoup de mal. Les excuses sont pour les faibles et il t'est interdit d'hésiter. Hésiter c'est faire croire, hésiter c'est donner une occasion à l'autre. Et tu ne veux plus jamais laisser d'occasions aux autres.  

Rêveuse : Ils n'ont cessé de dire que tu avais toujours la tête ailleurs. Tu es une rêveuse. Au milieu de toutes ces méthodes, de cette intransigeance envers toi-même et les autres, au milieu du travail acharné pour faire tes preuves, tu as besoin de lâcher, de t'évader. Ton temps libre, tu le passais seule, pour rêver, pour voyager mentalement. Et gare à quiconque voulait alors te déranger. Il n'y a qu'une seule personne avec qui tu as partagé cette facette-là de toi : Ariel. Et pourtant, tu as fait un tout autre choix.

Discrète : C'est ton super-pouvoir. Celui que tu as travaillé durant des années, à te faire toute petite, à coller à ton image de petite chose fragile. On ne te remarque pas, pas pour les bonnes raisons, en tous cas. Insignifiante. Qui pourrait penser que tu es capable de prendre une arme sans trembler tout en visant juste ? Qui se douterait que tu prévois des plans capables de faire tomber toute une communauté ? Personne. Alors tu restes en retrait et ça t'arrange. Tu n'aimes pas les foules, les groupes, la sociabilisation. Tu aides en silence, tu attends ton heure.

Copiez/collez le carré ■ à l'endroit entre les deux adjectifs où se situe votre personnage.

Mental
Attentif ■□□□□ Distrait
Optimiste □■□□□ Pessimiste
Rusé ■□□□□ Naïf
Comique □□■□□ Ennuyeux
Doux ■□□□□ Agressif
Humble ■□□□□ Arrogant

Tempérament
Débrouillard ■□□□□ Suiveur
Loyal □□■□□ Perfide
Patient □■□□□ Impatient
Chaleureux □□□■□ Froid
Pondéré □■□□□ Susceptible
Soigneux ■□□□□ Désordonné

Survie
Chanceux □■□□□ Poissard
Discret ■□□□□ Bruyant
Prudent □■□□□ Intrépide
Ingénieux □■□□□ Incapable
Courageux □■□□□ Lâche
Adroit □■□□□ Maladroit

Social
Bavard : □□□■□ Réservé
Franc □■□□□ Hypocrite
Généreux □■□□□ Egoïste
Modeste □■□□□ Prétentieux
Honnête □■□□□ Malhonnête
Courtois □□□■□ Vulgaire

Veuillez nous faire une petite explication pour les compétences de niveau 7 et plus, nous justifiant ainsi votre note plus élevée.

Analyse (niveau 8) : Tu as un esprit très organisé et méthodique. Tu te lances rarement dans l'inconnu, tu as besoin de connaitre toutes les possibilités, toutes les issues. De plus, ta place de secrétaire auprès du colonel et toute ton enfance passée dans la caserne t'ont appris à analyser et décoder des situations très pratiques et militaires. Tu suivais les stratégies de près.

Concentration (niveau 7) : Si tu n'as pas eu droit à un entrainement militaire dans les règles de l'art, tu es née dans ce milieu. Entre une mère chercheuse, un père marin et une éducation militaire, la concentration est un maître mot. Une tâche à la fois, que tu vis pleinement, comme si rien d'autres n'existait autour. Il en faut donc beaucoup pour te distraire. Beaucoup ou Natalia.

Persuasion et Manipulation (niveau 7) : Tu es du genre honnête, parfois même un peu trop, mais tu as très vite compris que ton sexe était un problème pour beaucoup de monde. Tu en as donc fait un atout. Tu t'es mises à jouer de cette image qu'on avait de toi, si frêle, si innocente, le sexe faible. Ainsi tu manipules ton monde à ta guise et tu joues de ton charme pour persuader ce fameux "sexe fort". Tu feins d'être une proie, tu obtiens ce que tu veux à coup de grands regards et de petites moues, tandis qu'intérieurement : tu chasses.