Men are what their mothers made them
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 Men are what their mothers made them


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Natalia F. Eriksson
Natalia F. Eriksson
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Ancien métier : Propriétaire d'une galerie d'art
Occupation : Travailleuse du secteur agricole, elle s’occupe des plantations
Statut civil : Veuve. Entretient une relation passionnée et secrète avec Max Stal
Lieu de naissance : Göteborg, Suède

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Messages : 201
Inscription : 30/08/2019
Pseudo : Elea
Autres visages : James A. Walsh, Benedict W. Brown, Autumn J. Després, Rafael Nuñez Vargas & Cesare P. Costa
Crédits : Avatar: ellaenys. Gifs: Khaalou et moi-même.
Présence : Présente
Disponibilité : 1/3 rps
Célébrité : Charlize Theron

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05.08.23 18:27
Men are what their mothers made them

feat. Joakim


Joyeux anniversaire. Deux mots, une litanie. La mélodie d’un jour, récitée d’une seule et unique voix. Parfois… Dans un idéal, dans un monde où la famille importe, dans le tableau de l’esprit d’une enfant indésirable. Deux mots dont les sonorités n’avaient aucun sens. Un regard aux autres enfants à qui l’on destinait ces vœux, étincelle de jalousie, naissance d’un coeur noir. Et cette enfant qui elle n’a jamais rien connu d’autre que la violence, que la dureté d’un monde difficile. Une mère vénale, un père alcoolique. Un univers où l’on ne peut que mal grandir… le désir en ligne de mire. Et toujours ces deux mots… n’est-ce pas qu’une date ? Qu’une stupide date que tous finissent par oublier… alors pourquoi lui donner tant d’importance si ses parents ne lui en donnent pas ? C’est que plus tard qu’elle comprit l’importance de ces deux mots. Quelques années seulement, lorsque son ventre grossit, encore, et encore. Lorsque deux petits êtres en sont sortis, braillant et fripés comme des pruneaux. Et pourtant à ses yeux, il n’y avait rien de plus beau que ces deux êtres-ci. Rien de plus beau que leur regard dans le sien, rien de plus beau que leurs toutes petites mains dans les siennes. Et elle comprit… l’importance de ces deux petits mots. Joyeux anniversaire. Comme le point d’orgue du tournant de sa vie. Comme la date du jour le plus important de sa vie. La naissance de ses jumeaux.

Les rires dans le salon, et les deux petites voix qui chuchotent, complices. Le regard de la mère se tourne vers eux, un sourire au coin de ses lèvres, alors qu’elle s’occupe de la vaisselle. Elle les observe, ses deux enfants, les deux plus jeunes à présent. Elle retient une larme, un soubresaut. Un râle de détresse encore coincé au travers de sa gorge, à imaginer ses deux anges courir dans la maison, comme ils le faisaient dans les très nombreuses pièces du manoir… Une ombre glisse dans le dos de blondie, se love contre elle d’un câlin. Douce Adalie. Et dans son dos, l’ombre d’une petite fillette en robe blanche… Dans le salon, un Luke au sourire radieux appelle sa cousine devenue soeur dans de grands gestes. Des gestes identiques à ceux de son tout petit frère disparu… Deux absences en ce jour si important.

- Maman, tu crois que ça va leur plaire, hein dis ?

Adalie sourit, de toutes ses dents, les yeux brillant de leur candeur habituelle. La mère se tourne, rend l’étreinte à sa fille.

- Je suis sûre qu’ils vont être comblés par tant d’attention, ma chérie.

Une fête surprise, pour les jumeaux, en ce jour bienheureux de leur venue au monde. Une décoration dans le salon, faite par Luke et Adalie, des trouvailles du garçon dans un troc et des bouquets de fleurs de la petite blonde. Une décoration de fête et un repas concocté par la reine mère. Depuis quand n’avait-elle pas mis la main à la pâte… À une époque que seuls les jumeaux ont connu, elle cuisinait. Et elle adorait ça… Et aujourd’hui, alors que le Colisée n’est plus, elle doit s’y remettre. Aujourd’hui, des spécialités suédoises, avec les moyens du bord. Des goûts qui réveilleront des souvenirs sur les papilles des ainés.
Des pas descendent de l’étage, pressés. Kyle déboule, une banderole entre les mains. Un signe à Luke, pour l’aider à la fixer. Natalia s’empare d’un torchon, s’essuie les mains tout en rejoignant le salon. Sourit face aux couleurs flamboyantes arborant ces mots…

Joyeux anniversaire Joakim et Joanna.

- C’est magnifique, mon fils. Tu as tout pris de ta mère, c’est certain !

Il rougit, Kyle, dépendant de sa mère et de son opinion. Et soudain, on toque à la porte. Les trois frères et soeur sautent sur place, le coeur de la mère rate un battement. Les enfants ne bougent pas, en rang d’oignon face à la porte alors que leur mère en prend la direction. Main sur la poignée, elle la tourne. Ouvre. Sourire tendre d’une mère que l’on ne soupçonnerait pas en elle, son regard croise le leur.

- Joyeux anniversaire, mes enfants.

D’un geste, un seul, elle s’empare de ses précieux ainés, les étreint contre son coeur. De longues minutes. Avant de se reculer un peu, tenant leur main dans les siennes.

- Ce soir, nous fêteront cela en famille et demain, je veux passer un instant avec chacun d’entre vous, seul à seul. Comme avant.

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Joakim Eriksson
Joakim Eriksson
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Ancien métier : Pilote dans l'armée canadienne
Occupation : Garde de la petite porte du Sud à la Colonie, en attendant d'obtenir la confiance des autres
Statut civil : Fidèle à lui-même
Lieu de naissance : Göteborg, Suède

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15.08.23 18:00
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feat. Mother Tia

Les yeux plantés sur sa tasse de café, Joakim se réveille gentiment. Un peu plus loin, Florencia semble dans le même état et au loin, il entend Joanna qui commence à émerger. S’ils n’étaient pas tous revenu à une vie plus « normale » en arrivant à la Colonie, il aurait pu oublier la date du jour. Il aurait pu. Mais impossible. Aujourd’hui, l’organisation est de retour, l’heure et la date font à nouveau loi pour permettre de s’y retrouver. Donc aujourd’hui, Joakim sait ce qui l’attend. Son anniversaire. Enfin… Le leur. Car s’il y a bien une chose qui ne lui appartient pas, c’est bien ce jour-là. Partage depuis sa naissance, avec sa jumelle.

Celle-ci finit d’ailleurs par arriver, baillant à s’en décrocher la mâchoire. Alors Joakim sourit. - Joyeux anniversaire Joana… Elle s’arrête quelques secondes, réfléchit, puis semble enfin réaliser. - C’est vrai…. J’ai perdu la notion du temps depuis… Joyeux anniversaire aussi frérot ! Des mots prononcés dans leur langue, de quoi se rappeler d’où ils viennent. Un baiser se dépose sur sa joue et Joakim serre sa sœur contre lui. Trente-et-un ans… Et combien depuis qu’ils ont tout perdu ? Autant ne pas y penser.

- On est invités chez maman aujourd’hui, t’oublies pas, on part bientôt. Invités… Un mot qu’il n’a pas prononcé depuis bien longtemps. Un semblant de vie d’avant avec un arrière-goût étrange. Ça lui sonne presque faux, ou juste impensable. Joana semble d’ailleurs penser pareil au vue de son enthousiasme plutôt modéré. Mais après tout, après avoir vécu si longtemps comme des sauvages, d’avoir fait ce qu’ils ne se seraient jamais imaginé, subit des atrocités, comment imaginer qu’il serait possible, aujourd’hui, de vivre un tel moment. - Elle m’a pas parlé de notre anniversaire, mais j’imagine que quelque chose se prépare… Il connait sa famille, mais il connait aussi sa mère, ce qu’elle est devenue. Ca ne lui ressemble pas d’après ce que peuvent connaître ses cadets et pourtant…

Quelques temps plus tard, les jumeaux se trouvent devant la porte de la maison de leur famille. Joakim se tourne vers sa sœur. - Prête ? Elle hoche la tête et l’ancien pilote frappe à la porte. Derrière, ils devinent de l’agitation, perçoivent presque de l’excitation, et le cœur du champion s’emballe. Dans un autre contexte, il se serait inquiété, mais là, c’est étrange, une fois encore.

La porte s’ouvre sur une Natalia que seuls les jumeaux connaissent, souriante, accueillante, puis même câline. Tous les deux profitent de cette étreinte inattendue puis hochent la tête à sa proposition d’activité individuelle avec chacun d’eux. Derrière sa mère, Joakim aperçoit le reste da sa famille et bien vite, l’étreinte prend fin pour qu’il les rejoigne. Il les prend chacun leur tour dans ses bras, puis remarque la banderole. - Si je m’étais imaginé revivre ça un jour… Merci à tous !

Un instant en famille, comme autrefois. Lorsque les jumeaux rentraient vers le cocon familial entre deux missions, que le temps semblait passer à une vitesse folle. C’est pareil aujourd’hui. Déjà il voit les horloges tourner vite, très vite, à admirer les sourires sourires sur les lèvres de ses proches. La perfection. Ils ont fait le bon choix en venant ici. Malgré l’autorité, malgré la grandeur du groupe, malgré les données inconnues. Tous semblent heureux et aux yeux de Joakim, c’est bien tout ce qui compte.
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27.08.23 22:17
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feat. Joakim


Cruelle, manipulatrice. Coeur de cendre, âme damnée. Qui pourrait le croire, face au tableau qui se déroule dans cette maison paisible. Un anniversaire, des sourires et des rires. Une fratrie unie l’espace de quelques heures, sous le regard maternel. Un étrange sourire qui n’est habituellement pas le sien. Tendre, bienheureux. Depuis quand ce sentiment n’avait-il plus brûlé dans son coeur ? Cet organe mort, depuis trop longtemps déjà. Écrasé, piétiné. Dévoré par ceux qui l’ont aimé, autrefois. Ceux qui l’ont trompé… Douce et jeune Natalia… Tendre et frêle Natalia… Et puis la réalité, en pleine gueule. Une gamine amoureuse pour la toute première fois, des parents conservateurs, détruits par le luxe et la drogue. Une enfant non désirée… maltraitée. Une petite fille aux trop grands rêves de douceur qui se fait mettre en cloque. Abandonnée soudainement… par celui qu’elle aime, par ceux qui l’ont mise au monde. Et les claques qui s’enchaînent, les unes après les autres. L’enfer qui se déverse sur la petite blonde au ventre rond jusqu’au jour où la lumière est entrée dans sa vie. Ce qui a fait d’elle une misérable paria finalement traça d’une ligne de feu cette lueur d’espoir pour son âme démoniaque…

Mes précieux petits…

Des jumeaux. Deux bébés, pour un coeur écrasé. Deux rayons de lumière, l’espoir d’un avenir possible dans la froide Suède au coeur de pierre. Peut-être qu’elle mérite d’être aimée ? Et elle ose aimer à nouveau. Ses enfants, d’une passion maternelle dévorante. Leur bonheur avant le sien. Des anniversaires pourris gâtés, à la mesure de ses maigres revenus. Des gâteaux, cuisinés. Un lit pour eux, un canapé pour elle. Elle s’est permise d’aimer à nouveau… et le revers s’est retourné contre elle. Sofia et sa haine… Sofia et sa jalousie… Sofia qui s’empare de son coeur tordu, de ses doigts griffus. Ongles plantés dans la chaire, le sang de son palpitant éclaboussant les murs de son existence. L’amour est illusion bienheureuse. Plus d’amour. Plus de tendresse. Plus rien que la douleur d’une poitrine évidée à mains nues. Et ces deux regards qui ne demandent qu’une seule chose, leur mère. Son amour. Sa tendresse. Son attention pleine et sans limite. Alors la petite Natalia a grandi, pour devenir la reine mère qu’elle est aujourd’hui. Indomptable, implacable. Pour ces deux regards. Et pour tous ceux qui ont suivi… les cinq autres.

Mes anges d’apocalypse…

Elle observe son fils ainé, sourire à sa petite soeur. Il observe sa fille aînée, ébouriffer les cheveux de ses petits frères. Et elle s’imagine les porter à nouveau dans ses bras, petites choses fragiles. Elle s’imagine à nouveau dans ce tout petit appartement, bulle de son unique bonheur. Elle s’imagine à nouveau jeune mère… et redécouvre sa rage. De leur offrir à nouveau le meilleur. De retrouver la richesse, la sécurité, l’opulence. Leur donner un toit, leur donner toutes les chances. Elle se met à rêver de renverser un empire, pour eux. Pour elle. Rêve de retrouver son statut. Son pouvoir… et elle croise le regard de Joakim. Son regard sombre… Celui de son père. Le temps a passé, le temps passe. Et passera toujours.

- J’ai préparé quelque chose pour vous, mes enfants.

La matriarche se lève, dépose sa tasse de thé sur la table. Direction la cuisine, elle ouvre un placard et en sort une assiette remplie à ras bord de douceurs sucrées. En revenant dans le salon, elle arbore un sourire que seuls ses enfants connaissent. Si rare, qu’ils en profitent, dévorant la moindre bouchée d’affection maternelle.

- J’ai réussi à trouver les ingrédients pour faire vos desserts préférés, Adalie et Luke m’ont aidé à les préparer pour vous.

Dans ses mains, une assiette débordante de roulés à la cannelle suédois. Des petits pains autrefois dégustés dans le fond du lit, une mère et ses deux petits blottis tout contre elle, se racontant mille et une histoires alors que la neige tombait au dehors. Une image qui ne colle plus à celle de la grande Natalia Eriksson. Une image d’un passé révolu… Cette femme-la n’existe plus. Morte… Mais rescucite une fois par année, à cette date.

- Qui en veut ?

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