Ancien métier : Avocat Occupation : Aide à la gestion des ressources du quartier de l’Est Statut civil : Jane était la femme de son autre vie, elle est morte. Esther est la femme de sa nouvelle vie. Il n'aurait jamais cru aimer à nouveau de cette force. Lieu de naissance : New-York Messages : 387 Inscription : 17/02/2019 Pseudo : Elea Autres visages : James A. Walsh, Autumn J. Després, Natalia F. Eriksson, Rafael Nuñez Vargas & Cesare P. Costa Crédits : Avatar: dramaclubsandwich. Gifs: Khaalou et moi-même. Présence : Présente Disponibilité : Jour et nuit, bb Célébrité : Tom Hiddleston SurvieSac à dos: Carnet de santé: | 20.07.23 0:18 | | | Is this a new life ? Ft. Suzy jolie et LucioleUn signe, de la main. Un sourire, étirant les traits de son visage. Une main tendue, et son regard. Bleu d’azur. Son regard. Épris d’une tendresse éternelle. Son regard… transperçant l’âme de son fils. Viens, mon petit prince. Le coeur s’élance, dans une course folle. Mêlée de détresse et de soulagement. Maman… Un sanglot dérange sa poitrine, la soulève, la perturbe. Puis un deuxième. Et il tend la main, l’adulte redevenu petit garçon au milieu du champ de tournesols dorés. Il tend la main, vers la sienne, la tend encore, encore et encore. Tu es trop loin, maman… Il essaye, de l’attraper. Il essaye, de la rejoindre. De toutes ses forces, arquant son corps pour se tordre et enfin l’atteindre, enfin pouvoir glisser ses doigts dans les siens et l’attirer vers lui, pour l’étreindre. Une fois, rien qu’une dernière fois… Le petit garçon pleure, ruisseau intarissable creusant de grands fossés sur ses joues roses. Le petit garçon supplie, de ses deux grands yeux identiques à ceux de sa mère. Maman, je n’y arrive pas… rapproche-toi, juste un peu… Il a peur, le petit garçon. La main de maman s’éloigne… Il a peur, tout seul… et les tournesols pourrissent soudain. Les pétales tombent, les tiges s’effondrent. De la cendre recouvre le sol, plage sombre, sable noir. Une vague lèche les bottes jaunes du garçon, qui se retourne. Surprise. Face à l’éternité de l’horizon. La mer, trop grande. Trop profonde… Un goéland hurle au-dessus de sa tête, il relève les yeux. Les referme, brulés par le soleil. Il sursaute lorsqu’un chapeau de paille s’abat sur sa tête. Mets un chapeau ou tu vas attraper un vilain coup de soleil, mon petit prince. Il se retourne d’un bond, le petit garçon, tend les bras, les referme sur les jambes de sa maman. Une étreinte… c’est si doux. Il rouvre les yeux, relève la tête, et croise son regard. Pourquoi me cherches-tu, mon petit prince ?Le petit garçon n’est plus. A la place, un homme, adulte, genoux dans le sable. Les mains de sa mère dans les siennes. Le regard tombant, dans les milliards de grains de sables. Je… n’ai pas été à la hauteur. Les doutes, toujours, les remords, encore. Et la terreur de commettre l’irréparable. Le cauchemar de l’ignorance. L’incertitude de l’avenir… Une main se glisse sous son menton, le relève. Et elle plonge son regard dans le sien, mais il ne voit que son sourire. Tendrement maternel. Tu as fait de ton mieux, tu fais toujours de ton mieux, mon prince. Une larme, sur la joue de l’homme-enfant. Et tu feras toujours de ton mieux. Un baiser, déposé sur sa joue. Baiser d’une mère inquiète, baiser d’une mère en paix. Vas, maintenant. Vas, elles ont besoin de toi…Un sursaut. Benedict ouvre les yeux, allongé dans le canapé de la maison. A demi entre la réalité et le songe, il sent encore ses mains dans les siennes. Il croit les sentir… Un soupire, il se relève et assit dans ce nouveau salon, il prend sa tête entre ses mains, rien qu’un instant. Se réveiller doucement, reprendre conscience, sortir du rêve. Retrouver la terre. Et entendre les grognements de sa soeur, à l’étage. Entendre les bruits qu’elle fait, alors qu’elle met en ordre pour la grande arrivée… Il sourit, Benedict. Et la porte s’ouvre. Une petite tornade s’engouffre dans la maison, un sourire doux aux lèvres. Elle appelle, sa grande sœur, elle croise le regard de son frère, surprise. Elle l’invite d’un signe de la main. Il se lève du canapé, sans un mot, s’empare du verre vide sur la table pour aller le poser dans l’évier. Il entend, à l’étage, les voix de ses sœurs. Et il les rejoint vite, pour les découvrir assises par terre, face à un carton semblant bien rempli. Comme autrefois à noël, prêtes à déballer leurs cadeaux. Depuis leur arrivée ici, la famille bourdonne autour de cet événement qu’ils n’auraient jamais pu prévoir. Lucy, surtout. Déjà prête à tout pour ce petit être. Benedict reste ainsi, à l’entrée de la chambre, bras croisés, le corps s’affaissant contre l’embrasure de la porte. Et le regard posé paternellement sur ses sœurs. Lucy pousse le carton vers sa soeur, le sourire étiré jusqu’aux oreilles, dans l’attente de la découverte. Maman, regarde tes filles sourire… cela faisait si longtemps… - Ce petit est déjà pourri gâté par sa tante !Il sourit aussi, Benedict. Taquin. |
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