Rp commun - Level-ten emergency

Il avait décidé de faire une sieste Elijah, pour se reposer de sa matinée fatigante de travail. Il avait eu droit de rentrer se reposer car l’hôpital se rendait bien compte que quelque chose se tramait et qu’ils auraient besoin du plus grand nombre de bras possible dans la soirée. Jamie n’était pas rentré, lui. Il avait continué son service car il était plus formé que le canadien.

Sauf que le sommeil était difficile à attraper. Elijah avait chaud et n’arrêtait pas de se tourner et retourner dans le lit. Durant la matinée déjà, il s’était rendu compte de la froideur de ses mains mais ne s’en était pas inquiété plus que ça. Après tout, il n’avait pas la meilleure circulation sanguine du monde.

Mais là, c’était différent. Le chaud semblait le prendre à la gorge et plus le temps passait, plus il semblait aller mal. Ses articulations commençaient à le faire souffrir. Il soupira en essayant de se lever. Personne ne se trouvait à la maison aujourd’hui à part Oscar. Il descendit alors pour le chercher. - Oscar… ? Il le trouva au salon, en train de lire un livre et le jeune homme comprit très vite ce qu’il se passait. - Putain Eli faut que t’ailles à l’hôpital… Il posa sa main sur son front. - T’es brûlant… Allez viens, je t’emmène.

Elijah ne se fit pas prier et s’appuya même sur son ami. Déjà, il sentait les fourmillements se glisser dans ses membres. Le trajet ne fut pas facile. La tête lui tournait et il sentait son esprit divaguer. - J’vais mourir tu crois ? - Dis pas de conneries bordel…

L’hôpital finit par se dresser face à eux et Oscar le força à accélérer le pas. - Allez on y est. On va essayer de trouver James… Au simple nom de son compagnon, Elijah redressa la tête. En entrant dans le bâtiment, ils durent se rendre à l’évidence : ils n’étaient pas les seuls à avoir besoin d’aide… Oscar attrapa quelqu’un au vol et demanda s’il connaissait Jamie. On leur indiqua une direction qu’Oscar pris rapidement. Ils reconnurent des visages connus et au loin, James. Mais il semblait bien occupé alors Oscar se chargea d’installer Elijah sur un banc avant de le laisser là et disparaître. Était-il allé chercher James ?

résumé:

   

Après une nouvelle journée de garde, la corneille se sentit bien plus épuisée qu'à l'accoutumée, fébrile, le front perlant de quelques goûtes de sueur, une situation rare pour Florencia. La santé de fer de cette dernière l'avait déjà sauvé par le passé, et il était rare de la voir s'affaiblir d'une manière si brutale, mais cette fois, le destin semblait en avoir décidé autrement. Ne voulant pas déranger ses camarades, la marine avait griffonné un mot à la hâte sur un morceau de papier laisser bien en évidence dans la cuisine de leur lieu de vie. Trouvant le moyen de s'éclipser sans être vue.

« Je me sens pas trop dans mon assiette, je vais faire un tour à l'hôpital, je reviens, soyez sage. Flo »

Un message se voulant rassurant, rien d'alarmant à proprement parlé, la noiraude n'était pas du genre a apprécier inquiéter son entourage. Sans son attirail militaire habituel sur les épaules, uniquement son treillis, l'épée dans son fourreau pendant sur son flan, la latine débutât le long chemin pour se rendre à son objectif. Elle ne pouvait que constater toute l'agitation qui animait la colonie aujourd'hui, mais elle ne se rendit pas encore réellement compte qu'elle n'était pas la seule malade, ce n'est qu'en interrogeant un couple transportant un proche qu'elle finira par se douter de quelque chose. Malgré son état et les douleurs lancinantes lui tiraillant l'intégralité du corps, la militaire tenta, de ses maigres connaissances, à comprendre d'où pouvait provenir pareille maladie, en tout cas, une morsure de rôdeurs était à prescrire. Réfléchir au gré des pas lourd était difficile, voir presque devenu une torture à mesure que le teint ensoleillé de Florencia perdait de sa superbe.

Après un long chemin, la militaire fut finalement reçue, admit et placée dans une salle assez vaste de l'hôpital où les médecins s'affairent devant l'affluence des patients présentant les mêmes symptômes que la corneille. La trentenaire semblait mieux se porter que d'autres malades, même si elle se sentait bien affaibli, elle se fit tout de même vite remettre en place par le personnel médical alors qu'elle tenta d'aider ces derniers dans leurs tâches, infatigable et incapable de rester inactive, mais cette fois, elle semblait n'avoir guère le choix. Déportant son regard d'ambre sur des visages qu'elle pouvait éventuellement connaître, la militaire soufrait en silence.

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